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    Les massacres : l’exemple d'Oradour-sur-Glane

     

    Beaucoup de massacres furent commis par les troupes allemandes (Waffen-SS, Wehrmacht, Gestapo…) durant la Seconde Guerre mondiale. Ces massacres touchèrent aussi bien les hommes que les femmes (sans oublier les enfants), les civils et les militaires, les résistants, les prisonniers de guerre… Au total, 6 000 français furent massacrés entre 1940 et 1944. S’intensifiant à partir de 1944, ils témoignent également de la nervosité des Allemands face aux avancées alliées.

    Parmi eux, Oradour-sur-Glane a été largement commenté mais il ne fut pas une exception. On peut également citer ceux de Tulle, Ascq…

     

    Oradour-sur-Glane :

     

    Tout s’est déroulé le 10 juin 1944 dans un petit village du Limousin qui fut victime d’un horrible massacre par les Waffen SS. Au total, 642 personnes périront.

    Tout a commencé le 6 juin 1944, jour du débarquement en Normandie. Les troupes allemandes se dirigeaient alors vers le front. Depuis l’annonce du débarquement, la Résistance multiplie les actes contre la progression des Allemands vers la Normandie. La position de faiblesse des S.S. et différents facteurs expliquent ce massacre destiné à impressionner la population et calmer l’ardeur des résistants.

    Les Allemands choisissent le village d’Oradour-sur-Glane, un lieu tranquille, pour se « venger ». Ce choix s’explique entre autres par la taille du village et le nombre des S.S.

     

     

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    Le village d'Oradour-sur Glane avant le passage des Waffen-SS (ci-dessous)

     

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    Le déroulement:

     

    Tout a commencé en début d’après-midi : les S.S. forcent les personnes travaillant dans les champs à se rabattre vers le village. Tout le monde est rassemblé sur la place principale (le champ de foire) selon le motif d’un « contrôle d’identité ». Les Waffen S.S séparent alors les hommes des femmes et des enfants.

     

    Le massacre des hommes:

     

    Les hommes (environ 242 ) sont abattus à 16 heures : ils sont mitraillés dans la grange Laudy. Seuls cinq hommes parviendront à s'enfuir. Les S.S. mettront ensuite le feu à la grange.

     

    Le massacre des femmes et des enfants :

     

    Il y avait au total environ 400 personnes. A 17 heures, les femmes et les enfants sont regroupés dans l’église où les S.S. disposent une caisse au milieu des villageois. Ils allument le cordon pour les asphyxier mais la caisse explose. L’asphyxie n’ayant pas fonctionné, ils décident d’en finir en tirant sur le reste de la population.

    Presque tout le monde est tué, sauf deux femmes et un bébé qui parviennent à échapper provisoirement à la mort mais seule une femme réussira à survivre de ses blessures par balles alors que les autres seront rattrapées.

    A 19 heures, un tramway venant de Limoges arrive sur Oradour. Les personnes qui s’y trouvaient sont emmenées dans une ferme proche. Ce n’est qu’en fin de soirée qu’elles seront relâchées.

     

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    Bilan :

     

    Après le massacre, le village fut pillé et détruit. Les personnes blessées sont brûlées vives. Le lendemain, il ne reste plus que des pans de murs brûlés où il y a encore de la fumée. Oradour-sur-Glane est rayé de la carte avec tous les habitants (328 constructions et 642 victimes). On ne recense que 6 survivants au massacre : cinq hommes (Il s'agit de MM. Borie, Broussaudier, Darthout, Hebras et Roby) et une femme.

    D’autres personnes échappent à ce massacre car elles sont absentes du bourg ou se sont cachées ou bien encore enfuies à l’arrivée des Allemands par peur.

     

     

     

     

     

     

     

    Autres massacres :

     

    ascq (massacre)

     

    Ascq

     

    chatillons d'Azerbue

     

    Chatillons d'Azerbue

     

    maillé

     

    Maillé

     

    tulle

     

    Tulle

     

     

     

    http://resistance-repression.josquindespres2011.over-blog.com/article-les-massacres-l-exemple-d-oradour-sur-glane-70101155.html 

     

     

    « Le 11 juin 1944 vécu par un jeune maquisard de 17 ans La Tonte des femmes, "châtiment sexué d'une collaboration". »
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