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La véritable nature de WINSTON
« De Gaulle, dites-vous bien que quand nous aurons à choisir entre les Français et les Américains, nous préférerons toujours les Américains ! »
(Winston Churchill)
- « La France a été traitée comme un paillasson !
- Churchill m’a convoqué comme un châtelain sonne son maître d’hôtel. »
Alain Peyrefitte (l’air candide) :
« Croyez-vous, mon Général, que les Français comprendront que vous ne soyez pas présents aux cérémonies de Normandie ?
Charles-de-Gaulle (sévèrement) :
– C’est Pompidou qui vous a demandé de revenir à la charge ?
(Je ne cille pas).
Eh bien, non ! Ma décision est prise ! La France a été traitée comme un paillasson !
Churchill m’a convoqué d’Alger à Londres, le 4 juin, il m’a fait venir dans un train où il avait établi son quartier général, comme un châtelain sonne son maître d’hôtel.
Et il m’a annoncé le débarquement, sans qu’aucune unité française ait été prévue pour y participer.
Nous nous sommes affrontés rudement.
Je lui ai reproché de se mettre aux ordres de Roosevelt, au lieu de lui imposer une volonté européenne(il appuie).
Il m’a crié de toute la force de ses poumons :
« De Gaulle, dites-vous bien que quand j’aurai à choisir entre vous et Roosevelt, je préférerai toujours Roosevelt !
Quand nous aurons à choisir entre les Français et les Américains, nous préférerons toujours les Américains !
Quand nous aurons à choisir entre le continent et le grand large,
nous choisirons toujours le grand large ! »
(Il me l’a déjà dit. Ce souvenir est indélébile.)
- « Et vous voudriez que j’aille commémorer leur débarquement, alors qu’il était le prélude à une seconde occupation du pays ?
- Non, non, ne comptez pas sur moi ! »
Charles-de-Gaulle :
« Le débarquement du 6 juin, ç’a été l’affaire des Anglo-Saxons, d’où la France a été exclue.
Ils étaient bien décidés à s’installer en France comme en territoire ennemi !
Comme ils venaient de le faire en Italie et comme ils s’apprêtaient à le faire en Allemagne !
Ils avaient préparé leur AMGOT qui devait gouverner souverainement la France à mesure de l’avance de leurs armées. Ils avaient imprimé leur fausse monnaie, qui aurait eu cours forcé. Ils se seraient conduits en pays conquis.
NOTE :
AMGOT = « Allied military government for occupied territories »,
gouvernement militaire allié pour les territoires occupés
NOTE : Comme le révèlent leurs coloris et leur graphisme – très voisins de ceux du dollar – ces billets libellés en francs furent imprimés aux États-Unis, de février à mai 1944, par le Bureau of Engraving and Printing, qui est normalement chargé d’imprimer les dollars américains et les autres documents officiels du gouvernement fédéral.
Étant fabriqués aux États-Unis, c’est le papier, l’encre, la matière, la présentation et le format des dollars américains qui servirent de référence.
Dès les premiers jours suivant le débarquement du 6 juin 1944, les armées américaines commencèrent à distribuer ces billets de banque pour remplacer les billets français émis durant l’Occupation.
Dès le 14 juin 1944, le Commissaire de la République François Coulet, présent en Normandie, fut confronté à cette circulation de monnaie, qui était d’ailleurs mal accueillie par la population.
Il recommanda aux banques de les encaisser et de ne pas les remettre en circulation.
Dès le 27 juin 1944, le général de Gaulle
– arrivé entretemps sur le sol français – tapa du poing sur la table en dénonçant cette « fausse monnaie »,
et en en interdisant la circulation, dès son installation au pouvoir au sein du Gouvernement provisoire de la République française.
Cette interdiction alla de pair avec l’effondrement du projet de commandement militaire imposé à la France(AMGOT).
Charles-de-Gaulle :
« C’est exactement ce qui se serait passé si je n’avais pas imposé, oui imposé, mes commissaires de la République, mes préfets, mes sous-préfets, mes comités de libération !
Et vous voudriez que j’aille commémorer leur débarquement, alors qu’il était le prélude à une seconde occupation du pays ? Non, non, ne comptez pas sur moi !
Je veux bien que les choses se passent gracieusement, mais ma place n’est pas là !
« Et puis, ça contribuerait à faire croire que, si nous avons été libérés, nous ne le devons qu’aux Américains.
Ça reviendrait à tenir la Résistance pour nulle et non avenue. Notre défaitisme naturel n’a que trop tendance à adopter ces vues.
Il ne faut pas y céder !
- « M’associer à la commémoration d’un jour où on demandait aux Français de s’abandonner à d’autres qu’à eux-mêmes, non ! »
Charles-de-Gaulle :
« En revanche, ma place sera au mont Faron le 15 août, puisque les troupes françaises ont été prépondérantes dans le débarquement en Provence, que notre première armée y a été associée dès la première minute, que sa remontée fulgurante par la vallée du Rhône a obligé les Allemands à évacuer tout le midi et tout le Massif central sous la pression de la Résistance.
« 180, rue de la Pompe la GESTAPO FRANCAISEle GENERAL de GAULLE interdit en FRANCE ? par CHURCHILL !! »
Tags : americains, francais, france, –, gaulle
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