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    Claude Pommereau,

    Les arts sous l'occupation, chronique de années noires

     

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    Picasso recevant pendant l’Occupation rue des Grands-Augustins © Estate Brassaï

     

     

     

    (…)

     

    Certains artistes et intellectuels, tel Jean Paulhan furent actifs dans la Résistance, mais, dans sa grande majorité, l’élite culturelle n’apporta pas tat de contribution particulière.

     

    Certains s'enrichirent plutôt.

    Était-on en droit d’en attendre davantage?

    Si l'histoire de Paris occupé nous a appris quelque chose, ce n'est pas que l'utopisme est mort, mais l'illusion que les écrivains et les artistes, même les meilleurs parfois, puissent avoir des prétentions particulières au courage, à la vertu, ou à la moralité.

    En ce sens, il ne sont ni meilleurs ni pires que l'homme fabriquant

    un char dans les usines Renault.  

    surtout RENAULT sous l'occup !

     

     

    Véritable éphéméride, cet ouvrage raconte jour après jour la vie,

    les réalisations des créateurs, pris dans le maelström

    de la Seconde Guerre mondiale.

     


    Malgré ce drame collectif, malgré la censure, malgré les restrictions,

     

    la qualité de la création française de cette époque est stupéfiante :

     

     

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    Matisse, Braque, Clouzot, Guitry, Claudel, Camus…
     

     

     

    Un récit passionnant avec, en filigrane, l’éternelle

    question de la "posture des artistes"  face à l’occupant.

     

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    Devaient-ils se taire ?

     

    Ce livre, neutre, essaie d'en finir avec les simplifications et

    les raccourcis historiques.

    "Il n'y a plus d'histoire quand on ne cherche plus à comprendre,

    mais seulement à juger ou à stigmatiser."

     

    (Pierre Laborie, historien)

     

     

    Frankreich, Milizionär bewacht Widerstandskämpfer

     

    Selon Pierre Laborie, « le rôle de l’historien n’est pas seulement de distinguer la mémoire de l’histoire, de séparer le vrai du faux, mais de faire de cette mémoire un objet d’histoire, de s’interroger sur l’usage du faux comme du vrai et sur le sens que les acteurs veulent ainsi donner au passé et leur passé (…) La proximité de nécessité ou de sympathie, aussi forte soit-elle, ne peut en aucune façon servir à confondre les terrains et à escamoter les distances. Il ne s’agit pas de légitimer ce qui est maintenant, mais de pouvoir témoigner de ce qui a été, et de la façon dont cela était. Conservateur de mémoire, l’historien se trouve chargé de préserver ce qu’il doit par ailleurs décaper et démythifier. Il est et doit être, tout à la fois, un sauve-mémoire et un trouble-mémoire…«  

     

    (Pierre Laborie, « Historiens sous haute surveillance », 1994,  Esprit, n° 198, 48)

    http://sms.hypotheses.org/1651

     



    - Jean Debucourt (au conservatoire),

     

    Roderick Usher (Jean Debucourt) 

     

    Germaine Lubin cu Herbert von Karajan la Paris în 1941 (foto: Bundesarchive)

     

    Germaine Lubin et Herbert von Karajan la Paris în 1941

    (foto: Bundesarchive) 

     

     

    Soprana Germaine Lubin cu Hitler la Bayreuth 

    Germaine Lubin

     

    (après la guerre, a été violée, a subi des horreurs...)

     

    Alfred Greven (au centre) 


    - Alfred Greven


    - Otto Abetz, ambassadeur d'All. en France.

     

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    La "liste Otto"

     

    169 écrivains (juifs ou "dévoyés"),

    des centaines de livres interdits.

     

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    - Jacques Becker,

     

    révélé pendant la guerre.

     

     


    - M Carné et J Prévert :

     

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    les Visiteurs du soir, Les Enfants du paradis, chef d’œuvre

     

    parmi les chef d’œuvre.
     

     

    - Jean Anouilh :

     

    Antigone (1944), ni résistant ni collabo, a toujours été complètement neutre

     


    - Rebatet, Cousteau, Lebreau :

     

    critiques cultivés, acerbes (dans 'Je suis partout').

     


    - Drieu la Rochelle

     

     


    - Aragon

     

    a continué à publier pendant la guerre.

     

    Fut pourtant un épurateur forcené à la Lib.

     

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    - Céline 

     

    Les beaux draps. Il a toujours gardé son franc-parler,

    anarchiste.

    Invité à l'ambassade d'All.,

    il délire imitant et caricaturant Hitler, disant que les All.

    vont perdre la guerre !!!

     

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    - Cocteau 

     

    ami de certains All., il faisait cependant un art dégénéré

    qui pouvait faire peur aux autorités all.

     


    Arno Breker (sculpteur all.),

     

    Abel Bonnard

    (ministre de l’Éducation nationale de février 1942 au 20/08/1944),

    Jean Cocteau, Sacha Guitry, Jean Marais.
    Cocteau est ami de Max Jacob,

    qu'il a essayé de sauver, avec Arletty, mais en vain.

    L'éternel retour.

     


    'La machine à écrire' lui a bien servi :

     

    critiquée par Lebeau, lui a donc servi à se défendre par la suite.
     

     

    - Éluard

     


    - Picasso: en 1940, il s'est installé à Paris

     

    et a vendu aux All.
    - Sartre :

     

    "nous n'avons jamais été aussi libres que sous l'Occupation".

     

    Il a donné ses pièces dans d'excellentes conditions.

     

    Il a pris la place d'un professeur Juif à la Sorbonne qui avait été licencié !
    Des concerts tous les soirs, avec les compositeurs fr et all.

     


    - Pierre Blanchard

    grand épurateur après guerre,

    alors qu'il a tourné dans des films pendant l'Occupation...
    - Qqs sculpteurs partis en All 

     

    Les ARTS sous l'OCCUPATION

    Guerre 1939-1945. Départ d'artistes français pour un voyage en Allemagne organisé par Arno Breker et Otto Abetz. Despiau, Othon Friesz, Dunoyer de Segonzac, Vlaminck, Van Dongen et Derain, de gauche à droite.

    Paris, gare de l'Est, octobre 1941. 

    © LAPI / Roger-Viollet 

    de Vlaminck, Despiau, van Dongen, Belmondo, Derain.

    A la Lib.,

     

     

    certains ont eu de gros problèmes :
    - Arletty, amoureuse d'un colonel de l'aviation all. (Cering),

    ne l'a jamais renié ("J'ai été la femme la plus invitée,

    je suis maintenant la plus évitée.")
     

     

    En 1944, on lu a dit que ça aller se passer très très mal pour elle.

    Elle a été arrêtée, et elle a fait 6 mois de tôle, dans des conditions épouvantables (à la sortie, on lui a demandé

    comment elle se sentait, elle a répondu :

     

     

    "pas très résistante...")
    "Mon cœur est Français, mais mon cul est international".

     

    "Tuez-moi, je ne verrai plus vos sales gueules".

     

    Sa carrière a été brisée, foutue après la guerre...

     


    - Sacha Guitry a été arrêté le jour même de la Lib.,

    a fait 6 semaines de prison, procès, non-lieu

    mais interdiction de travailler pendant 3ans...

     Il s'est avéré après enquête !!!

    que SACHA GUITRY n'a jamais COLLABORE !

    ( propos diffamatoires ! )

     

    Un drame de sa vie, puisqu'il ne s'en est finalement jamais remis.

     

    Il n'a recommencé à travailler qu'en 1947!... Il avait du succès :

     

     

    "Que voulez-vous, ce n'est pas moi qui ai fait entrer les All. à Paris,

    je ne vais pas leur interdire l'accès à mon théâtre..."

     


    - Charles Trenet :

    la grande vedette de l'époque, d'avant et d'après la guerre,

    tous les music-hall se l'arrachaient.

    Il était toujours avec une bande d'amis. Il était très intelligent.
     

     

    Avec Édith Piaf, il a donné un concert en All. pour les prisonniers de guerre.

     

    Mais la 2e fois qu'on a voulu l'emmener en All.,

     

    Edith Piaf raconte qu'on a essayé de le trainer vers la gare de l'Est, il est monté dans le train et est sorti par la porte de derrière et s'est sauvé !!!
     

     

    A la sortie du film 'La romance de Paris',

    Pathé (compromis avec les All.), avait organisé

    une petite fête avec les All. (PropagandaStaffel) :

     

    tous les acteurs étaient là, mais Charles Trenet lui s'est porté absent...

     

     

    Grand ami à cette époque de Corinne Luchaire, de Cocteau, de Barillet.
     

     

    - Corinne Luchaire : cervelle d'oiseau,

    elle n'a rien compris à rien de ce qui se passait.

     

    Après guerre, tuberculeuse, son père fusillé, la maladie l'a emportée,

    elle est morte 4ans après (1949).

     

     

     

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