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    ALLEMAGNE - l'après-guerre

      

    Vue aérienne de Hambourg après l'opération Gomorrhe (1943)

      

      

    Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, une grande partie de l'Europe dont l'Allemagne n'était plus que ruines et décombres.

     

    Les alliés ont donc instauré après la capitulation du troisième Reich une politique de démocratisation, de démilitarisation, de dénazification, de décentralisation et de démontage.

     

    Selon le point de vue d'une grande partie de la population allemande, après la défaite, cette politique était toutefois une politique de vainqueurs, car d'une certaine manière, le peuple allemand se libérait de manière générale de la politique de l'Allemagne "Nazie"

     

    Cette période a été marquée par les expulsions des anciens territoires auparavant allemands qui appartiennent désormais à la Pologne,

    aux pays baltes, à la Tchécoslovaquie et à l'Union soviétique depuis la capitulation (comme les anciennes villes de Königsberg, Breslau ...).

     

      

    ALLEMAGNE - l'après-guerre

      

    Réfugiés provenant de Poméranie, de Prusse-Orientale et occidentale, en gare de Berlin en 1945.

     

    Bien qu'il y ait déjà eu des après-guerres marquants pour l'Allemagne (après la guerre de Trente Ans en 1648, après le congrès de Vienne en 1815, après la Première Guerre mondiale en 1918 et le traité de Versailles), le terme après-guerre (Nachkrieg en allemand et Nachkriegszeit pour la période de l'après-guerre) ne s'est laissé attribué qu'à l'après-guerre de 1945.

     

      

      

    Les alliés ont donc instauré après la capitulation du troisième Reich une politique de démocratisation, de démilitarisation, de dénazification, de décentralisation et de démontage.

     

      

     

      

      

    12 millions d'allemands occupant un territoire grand environ comme l'Allemagne actuelle durent alors quitter leurs terres, et ce mouvement de population s'est donc effectué de manière assez brutale.

     

     

     

     

     

     

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    Les viols de femmes berlinoises en avril mai 1945

    par les soldats soviétiques

     

    Les viols de femmes berlinoises en avril mai 1945 par les soldats soviétiques
    Hier soir, veille du Ier mai, une grande chaîne de la télévision française a projeté un impressionnant reportage avec des images d’époque et des interview relatant les expériences horribles de femmes violées en avril/ mai 1945 par les troupes soviétiques lors de la conquête de la capitale du IIIe Reich.

     


    C’est peu dire que de souligner le caractère si émouvant de ces femmes, devenues septuagénaires ou octogénaires, évoquant leur calvaire enduré alors qu’elles étaient encore jeunes et belles.

    Toutes ont fait preuve d’une grande dignité en évoquant, toutes larmes retenues, le traitement dégradant qu’elles subirent, parfois durant de longues semaines.

    Et quand elles ne témoignaient pas directement, ce furent leurs filles ou leurs sœurs qui le firent, avec la même émotion contenue.

     

    Les viols de femmes berlinoises en avril mai 1945 par les soldats soviétiques
    Hier soir, veille du Ier mai, une grande chaîne de la télévision française a projeté un impressionnant reportage avec des images d’époque et des interview relatant les expériences horribles de femmes violées en avril/ mai 1945 par les troupes soviétiques lors de la conquête de la capitale du IIIe Reich.


    C’est peu dire que de souligner le caractère si émouvant de ces femmes, devenues septuagénaires ou octogénaires, évoquant leur calvaire enduré alors qu’elles étaient encore jeunes et belles.

      

    Toutes ont fait preuve d’une grande dignité en évoquant, toutes larmes retenues, le traitement dégradant qu’elles subirent, parfois durant de longues semaines.

      

    Et quand elles ne témoignaient pas directement, ce furent leurs filles ou leurs sœurs qui le firent, avec la même émotion contenue.


    Il y eut d’abord la longue attente, terrées dans les bunkers et les abris souterrains, dans un Berlin devenue une ville fantôme, ls femmes attendaient un avenir des plus incertains. Le cri d’effroi tenait en une phrase allemande d’une sombre brièveté : Der Ivan kommt : les Russes arrivent.

      

    Certaines femmes avaient été averties, vers la fin de la guerre, que les soldats soviétiques avaient subi tant de massacres et leurs familles tant de privations et de traitements dégradants, sans même parler de leurs mères, leurs sœurs et leurs épouses, tant de viols avaient commis par les nazis que la vengeance allait être terrible.

      

    Et bien évidemment, c’étaient les femmes de Berlin, jeunes et moins jeunes, qui allaient payer pour les crimes commis par leurs pères, leurs maris, leurs fils et leurs frères.


    Au regard de l’éthique, les choses sont plutôt claires : nul n’a le droit de violer les femmes d’une pays ou d’une nation dont les forces armées ont commis des atrocités comparables dans un pays qu’elles ont occupé…

      

    Nul n’a le droit de se venger sur des femmes pour des crimes de même nature commis dans son pays. Mais ce principe n’est valable, hélas, que sur le papier.

      

    Les soldats soviétiques, pas tous mais une grande partie d’entre eux, avaient vu, en reprenant le contrôle de leur pays dévasté par les troupes nazies, ce que les troupes allemandes avaient été capables de faire en matière des destruction, d’extermination et de viol…

      

    On se souvient des photos prises par les SS qui pendaient des familles entières sans défense, en Ukraine et ailleurs, après avoir faire subir les pires outrages aux femmes qui ne leur avaient rien fait, n’avaient aucun commis aucun acte de sabotage ni de résistance contre les troupes dévastant leur pays…

      

    Ces photographies, les soldats russes, lancés à l’assaut de Berlin, en avaient plein les poches, et, quand ce n’était pas le cas, elles hantaient leur esprit.

      

    On imagine donc leur réaction, une fois sur place. La vengeance n’est pas la justice, mais c’est un sentiment, hélas, très humain.

      

    Sait-on quel est le premier interdit biblique, le premier commandement négatif, c’est-à-dire ce qu’il ne faut pas faire ?

      

    C’est l’acte de vengeance, de rétorsion, de vendetta…

      

    La Bible utilise deux termes pour cela afin de couvrir tout le champ sémantique de cette idée (lo tikkom we-lo tittor)…

      

    On sait que cet interdit est resté lettre morte.


    Mais au plan philosophique ou simplement éthique, que signifie cet interdit ? Pouvait-on dire à un soldat, même un officier ivre de haine et de sang parce qu’il a trop souffert, que le pays qu’il va occuper est peuplé d’êtres humaines, qu’il n’y a pas de culpabilité collective

      

    (Kollektivschuld ; voyez Martin Heidegger), qu’il faut respecter les femmes, les vieillards, ne s’en prendre qu’aux soldats et qu’il convient d’épargner ceux qui se rendent ?

      

    Que répondraient les troupes soviétiques qui avaient précédemment subi d’effroyables pertes et que les nazis avaient traité moins bien que des bêtes ?

      

    Et je ne parle des hontes commises dans l’enceinte des camps de cocontractant où les SS envoyaient les plus belles filles dans des lieux innommables pour leur plaisir… et n’hésitaient oas à les envoyer, par la suite, dans des chambres à gaz.

     


    Pourtant, le sens moral et humanitaire interdit de se venger sur des femmes de la nation vaincue, même si ses soldats ont commis des atrocités comparables dans tant d’autres pays dont les femmes ont subi un tel calvaire, voire le martyre.

     


    Quand on pense que de telles barbaries ont pu se produire, il y a moins de 70 ans, au cœur même de l’Europe…

      

    Une femme allemande, enfant aux moments des faits, a témoigné avec dignité que sa propre mère n’a pu échapper à des viols collectifs et quasi quotidiens qu’en devenant ( c’est elle qui l’a dit) la «maîtresse attitrée» d’un commandant d’unité, ce qui la mettait à l’abri de la concupiscence sauvage de la soldatesque… Triste consolation.

     


    Un autre commentaire des femmes allemandes a retenu mon attention, elles ont parlé de la défaite des hommes qui les avaient entraînées dans cette défaite et dans cette honte, qui leur avaient rebattu les oreilles de la puissance inégalée et de la supériorité virile des mâles germaniques, grands SS blonds aux yeux bleus qui suppliaient, à genoux, qu’on leur laisse la vie sauve, des moujiks qu’ils avaient traités moins bien que des bêtes de somme.

      

    Ces phrases étaient terribles car les femmes violées et livrées pieds et poings liés aux désirs de l’armée ennemie victorieuse découvraient soudain que ces soi-disant fiers guerriers qui avaient fait serment de fidèlité jusqu'à la mort à leur Führer s’étaient débarrassés de leurs uniformes et ne pensaient plus qu’a sauver leur peau… l’honneur de leurs femmes ne les intéressait plus.

     


    Mais je le répète ; au plan éthique, le seul qui compte, on n’a pas le droit de violer les femmes de l’ennemi ( ni aucune femme, d’ailleurs, ni dans aucune circonstance quelle qu’elle soit !) au motif que ses soldats ont violé les nôtres (et vous savez l’appartenance de celui qui tient la plume)…

      

    Je sais qu’il y a des lois de la guerre, mais c’est la guerre qu’il faut mettre hors la loi.

     


    Dans toute cette affaire, la culture allemande a capitulé devant la bestialité nazie.

      

    Quand on pense que plus de 10.000 femmes violées ont préféré se suicider plutôt que de continuer à vivre…

     


    Tout le monde connaît le bel adage latin :

      

    fiat justizia, pereat mundus :

      

    que la justice soit, le monde dût-il en périr.

     

     

     

     

     

     

     

     

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