• CHANEL ANTISÉMITE, TABOU MÉDIATIQUE EN FRANCE ?

     

     

    CHANEL ANTISÉMITE, TABOU MÉDIATIQUE EN FRANCE ?

    Historien, producteur, journaliste, témoignent

    Mots-clés : Chanel, USA, Vaghan
     
     

    C'est une icône française dont l'image vient d'être sérieusement écornée. Dans une biographie parue aux Etats-Unis, le journaliste américain Hal Vaughan dévoile, documents à l'appui, que la créatrice de mode Coco Chanel était une espionne au service du régime nazi, précisément l'agentF-7124, nom de code Westminster.

     

    Elle aurait été "utilisée" par son amant Hans Günther von Dinklage, espion proche des SS, pour jouer l'intermédiaire afin de négocier la paix entre l'Allemagne nazie et la Grande-Bretagne.

     

    Elle aurait également introduit un ancien agent de la Gestapo dans les milieux diplomatiques espagnols.

     

    Des éléments sur la proximité de Coco Chanel avec le régime nazi et surtout, sur son antisémitisme, étaient déjà connus en France.

     

    Pourtant, médias et productions cinématographiques étaient discrets sur le sujet. Plusieurs films ont récemment été réalisés sur Coco Chanel, sans le mentionner.

     

    C'est le cas de "Coco avant Chanel", au cinéma en 2009, ou encore de "Coco Chanel", téléfilm diffusé sur France 2, en 2008.

     

    Nicolas Traube, co-producteur du téléfilm l'avoue :

    il a subi des "pressions de la maison Chanel",

    qui lui a interdit d'aborder cette période.

     

    Et le "système" l'impose également : "dans un téléfilm, on ne peut pas tuer une icône". Avant la biographie de Vaughan, les 57 autres biographies existantes étaient restées discrètes.

     

    Dans les médias, il faut se tourner vers la presse britannique pour en savoir plus. Seule une enquête d'un journaliste de l'Express, en 2005, sur la famille Wertheimer, actuelle propriétaire de la maison Chanel, dévoilait des documents qui prouvaient que Chanel avait essayé d'utiliser les lois anti-juives pour s'approprier les parts de cette famille.

     

    L'enquête n'avait pas trouvé d'écho médiatique.

     

     

    Le titre est grinçant : "Sleeping With the Enemy, Coco Chanel Secret War (Coucher avec l'ennemi, la guerre secrète de Coco Chanel)".

     

    Qu'y apprend-on ?

     

    Selon une interview donnée au Daily Beast, reprise par Le Monde, et par Rue 89, le journaliste Hal Vaughan y révèle que Coco Chanel avait été recrutée par les services de renseignement de l'Etat-major allemand.

     

    Elle aurait été introduite dans l'organisation par l'un de ses amants, le baron Hans Gunther von Dincklage, un espion allemand.

     

    Elle aurait même servi d'intermédiaire dans une tentative avortée de médiation entre l'Allemagne et la Grande-Bretagne.

     

     

     

    Dans une interview au Figaro, Vaughan explique aussi comment les services allemands ont profité de ses réseaux.

     

    "En 1941 elle a été envoyée à Madrid, en Espagne, un pays qu'elle connaissait bien et dans lequel elle avait l'habitude de se rendre. Son objectif était d'introduire Louis de Vaufreland, un ancien agent de la Gestapo, dans les milieux diplomatiques et la haute société. Par ce biais, cet homme pouvait faire du renseignement et recruter de nouveaux agents pour les Allemands. En échange, Coco Chanel a demandé aux Allemands de libérer l'un de ses neveux,

    André Palace, qui avait été emprisonné dans un camp de concentration allemand." Enfin, Vaughan affirme que la couturière était "farouchement antisémite".

     

    Autant d'éléments, qui, selon l'auteur lui-même, auraient pu déjà être connus. Au Figaro, il explique : "j'ai tout...

     
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