• Légion nord-africaine GESTAPO FRANCAISE sous l'occupation

     

     

    Légion nord-africaine

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    La Légion nord-africaine (LNA), ou Brigade nord-africaine (BNA), ou Phalange nord-africaine (en Dordogne), était une unité de collaboration paramilitaire opérant pour le compte de l'Allemagne nazie pendant la

     

    Seconde Guerre mondiale.

    Elle ne doit pas être confondue avec la Phalange africaine.

     

    EN  FRANCE  des maghrebins ont collaboré avec les nazis. en 1943 le nationaliste algérien mohamed el-maadi fonde la brigade nord-africaine avec henri lafont, composée de musulmans recrutés parmi les arabes présents en france en particulier en région parisienne. ils etaient 300 membres organisés en 5 sections.

      

    En juillet 1944 la troupe se disperse et certains membres suivent mohamed el-maadi en allemagne, d'autres rejoignent la ss freies indien legion, unité de volontaires indiens de la Waffen-SS.

     

     

    Histoire

    La Légion nord-africaine est créée au début de l’année 1944

     

    par Henri Lafont, responsable français de la Gestapo,

    ( Henri Lafont, de son vrai nom Henri Louis Chamberlin, est né dans le 13e arrondissement de Paris le 22 avril 1902[1] et mort fusillé au fort de Montrouge à Arcueil le 26 décembre 1944. Durant la Seconde Guerre mondiale, il fut le chef de la Gestapo française (la Carlingue) sous l’occupation allemande.)

    et le

    nationaliste algérien Mohamed el-Maadi (ancien officier français membre du mouvement d'extrême-droite la Cagoule)

    sous les ordres

    du colonel SS Helmut Knochen, no 2 de la police allemande en France

    (Sipo et SD, incluant la Gestapo).

     

    La légion nord-africaine, aussi appelée « Phalange », constitue une force supplétive au service de l’armée allemande composée de musulmans recrutés parmi la communauté nord-africaine présente en France, en particulier en région parisienne.

      

    Elle ne doit pas être confondue avec la Phalange africaine

    créée par le gouvernement de Vichy pour

    lutter contre les troupes alliées en Tunisie

    après leur débarquement en Afrique du Nord en novembre 1942.

     

    En janvier-février 1944, la Brigade nord-africaine comprend 300 membres d'origines nord africaine et organisés en cinq sections dirigés par Henri Lafont qui porte le grade d'Hauptsturmführer (capitaine) dans la SS. Son adjoint est Pierre Bonny, l'ex « premier flic de France », lui aussi membre éminent de la « Gestapo française », avec le grade d'Obersturmführer (lieutenant).

      

    Les chefs des 5 sections sont Paul Maillebuau, Charles Cazauba, Alexandre Villaplane, Paul Clavié et Lucien Prévost, tous promus sous-lieutenants SS (Untersturmführer) tout comme Louis Pagnon le chauffeur de Lafont, nommé officier de réserve (ces hommes n'ont rien à voir avec les Waffen SS français, ils sont aux ordres d'une autre branche de la SS, le Sipo-SD, police allemande de la SS, souvent appelée par erreur « Gestapo»).

    La troupe comprend également une vingtaine de sous-officiers français dont Abel Danos, Raymond Monange, Louis Haré, Jean Baptiste Chaves, Jean Sartore, Paul Victor, Jean Vinas, Jean Delchiappo, Mathieu Fioraventi, Jean Thilmont, Charles Fels, Eugène Slovenski etc.

    Les officiers et sous-officiers portent l'uniforme SS, type SD. Les hommes de troupe portent un équipement ressemblant assez à celui de la Milice, ceinturon et poignard de la Waffen SS en prime. Tous ont reçu une carte verte de l'avenue Foch (SD) de Paris, certifiant leur appartenance à la SS.

    La brigade prend part à des combats contre la résistance intérieure française, en Corrèze (trois sections participent aux combats contre le maquis), en Dordogne (une section) et en Franche-Comté (une section).

    Dans les faits, la légion nord-africaine, dès son arrivée en Dordogne, et durant les cinq mois de sa présence, s’illustre surtout par ses innombrables exactions et massacres parmi lesquels ceux de Brantôme (26 mars 1944), Sainte-Marie-de-Chignac (27 mars 1944), Saint-Martin-de-Fressengeas, Mussidan (52 fusillés), Saint-Germain-du-Salembre et des Piles à Cornille.

    La légion est dissoute en août 1944 quand la troupe se disperse.

    Certains des anciens membres suivent Mohamed el-Maadi en Allemagne qui en août 1944, se réfugie avec son épouse en Allemagne où il est accueilli par le

    Grand Mufti de Jérusalem Amin al-Husseini.

    Sources

    • Gregory Bouysse, Dictionnaire biographique des volontaires de la Légion des Volontaires Français, du Bezen Perrot et de la Brigade Nord-africaine, Lulu.com, 2011, ISBN 9781447593584
    • Patrice Rolli, La Phalange nord-africaine (ou Brigade nord-africaine, ou Légion nord-africaine) en Dordogne: Histoire d'une alliance entre la Pègre et la Gestapo (15 mars-19 août 1944), Éditions l'Histoire en Partage, 2013, 189 pages (Sur Alexandre Villaplane et Raymond Monange essentiellement)

      

      

      SOURCES

    WIKIPEDIA

     

     

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