• AFFAIRE MARTIN GRAY

    Histoire de la Shoah: La formation d’un historien ne se fait pas seulement à coup d’études documentées (Retour sur l’Affaire Martin Gray)




    (Le Monde, 29/30 janvier 1984, p. 11.)

    Après la publication, dans le Monde daté 27-28 novembre 1983 d’un article intitulé « M. Gray, le camp de Treblinka et M. Max Gallo – Roman et brouillard », dans lequel M. Pierre Vidal-Naquet, historien, accusait M. Martin Gray d’avoir « inventé de toutes pièces un séjour dans un camp d’extermination où il n’avait jamais mis les pieds », M. Vidal-Naquet nous écrit :
    Le Monde des 27 et 28 novembre dernier avait publié, au milieu d’un article de J.-M. Théolleyre, le fragment d’une lettre que je vous avais adressée à la fin de juillet 1983 au sujet de M. Max Gallo et de M. Martin Gray. Reprenant les conclusions d’une enquête anglaise publiée dans le Sunday Times le 2 mai 1973 et qui s’était prolongée dans le New Statesman du 2 novembre 1979, je révoquais en doute, pour m’exprimer en termes modérés, le séjour de M. Martin Gray au camp d’extermination de Treblinka, et portais contre lui l’accusation grave d’avoir exploité un drame familial.

    Quand on se trompe, il est d’une élémentaire loyauté de le reconnaître. J’ai vu à deux reprises M. Martin Gray. Il m’a fourni un nombre important d’attestations qui, à moins d’être à leur tour mises en doute, établissent, sans conteste, la réalité de son séjour à Treblinka et de sa présence au ghetto de Varsovie. Je présente donc sur ce point mes excuses à M. Martin Gray et aux lecteurs du Monde.

    Je ne puis malheureusement en faire autant pour M. Max Gallo. Dans la préface où il indique ce qu’il appelle sa « méthode », il écrit : « J’ai recomposé, confronté, monté des décors, tenté de recréer l’atmosphère. » Cette méthode l’a mené loin : utilisant, comme l’a établi sans conteste l’enquête du Sunday Times, des ouvrages sur Treblinka qui n’étaient pas les meilleurs possibles, il a fait décrire à Martin Gray des lieux et des temps qu’il n’avait pas vécus. Il porte lui-même la responsabilité des soupçons qui ne pouvaient pas ne pas naître à la lecture de ce livre.
    Le moins qu’on puisse dire, en effet, est que le rapport entre ce qu’a vécu M. Martin Gray et ce qu’a écrit M. Max Gallo n’est pas clair. Martin Gray m’a, du reste, dit devant témoin qu’il n’avait pas lu son propre livre. Il m’a aussi affirmé avoir montré à Max Gallo un manuscrit de onze cents pages. Max Gallo n’y fait allusion ni dans sa préface ni ailleurs. Il pourrait pourtant être intéressant de confronter ces deux textes. Enfin, si M. Martin Gray peut à juste titre se plaindre d’être présenté comme un marchand de fausses antiquités alors que les documents qu’il m’a montrés établissent qu’il ne dissimulait pas le caractère récent des objets qu’il vendait, il ne peut que s’en prendre à M. Max Gallo, qui le présente effectivement comme fabriquant et faisant fabriquer des « antiquités ». Je regrette donc sur ce point de maintenir mon jugement : un historien, fût-il aussi romancier, ne devrait pas mêler les genres.

    [M. Max Gallo, à qui nous avons donné connaissance de cette lettre, nous a fait savoir qu'il s'en tenait aux termes de sa réponse en douze points publiée dans notre article daté du 27-28 novembre 1983. M. Gallo, porte-parole du gouvernement, y indiquait notamment : « J'ai recueilli en 1970-1971 les souvenirs de M. Martin Gray, survivant du ghetto de Varsovie et du camp de Treblinka. J'ai écrit avec lui Au nom de tous les miens, utilisant à la fois mon métier d'historien et ma vocation de romancier. » M. Gallo concluait sa réponse ainsi : « Quant à moi, ceci est ma première et ma dernière mise au point. »]

    « Au nom de tous les miens, de Gray, écrit-elle, est l’œuvre de Max Gallo, qui fut aussi le coauteur discret (“ghostwriter”) de Papillon. Pendant que je faisais pour le Sunday Times une enquête sur le livre de Gray, M. Gallo m’informa froidement qu’il ‘avait eu besoin’ d’un long chapitre sur Treblinka parce que le livre requérait quelque chose de fort pour retenir les lecteurs. Quand je dis moi-même à Gray, l’ ‘auteur’, que manifestement, il n’avait jamais séjourné à Treblinka et ne s’en était jamais évadé, il finit par demander, en désespoir de cause : « Mais quelle importance ? » Gitta Sereny (Sunday Times, 2 mai 1973, et New Statesman, 2 novembre 1979, pp. 670-673)

    Le Monde, 27-28 novembre 1983, rappelle certains arguments de l’enquête du Sunday Times de 1973, notamment que Martin Gray affirmait avoir vu la fausse gare de Treblinka, alors que, selon son récit, il n’avait séjourné dans le camp que trois semaines à partir de septembre 1942 et que la fausse gare ne fut construite qu’au mois de décembre suivant.
    Cet article du Monde reproduit une lettre où Pierre Vidal-Naquet, se référant à l’article du Sunday Times, reproche à Martin Gray d’avoir, en « exploitant un drame familial », « inventé de toutes pièces un séjour dans un camp d’extermination où il n’a jamais mis les pieds », et à Max Gallo d’avoir, en se prêtant à la réécriture de ce pseudo-témoignage, fait le jeu de « l’abjecte petite bande de ceux qui nient le grand massacre ».
    Le Monde, qui avait communiqué cette lettre de P. Vidal-Naquet à Max Gallo, publie dans le même numéro une réponse de Max Gallo en douze points, dont on retiendra ceux-ci :
    « 2. – J’ai écrit avec lui [= Martin Gray] Au nom de tous les miens, utilisant à la fois mon métier d’historien et ma vocation de romancier.
    6. – Mme Gitta Sereny, journaliste, qui préparait alors un livre sur Treblinka, fut l’âme de l’accusation.
    7. Elle me prêta des propos que je n’ai pas reconnus.
    8. Martin Gray a, je crois, intenté à l’époque une action en justice.
    12. (…) Quant à moi, ceci est ma première et dernière mise au point. »

    Voir aussi:

    Il y a quelques années, M. Max Gallo a réécrit (en franglais rewrité) un pseudo-témoignage de M. Martin Gray, qui, exploitant un drame familial, a inventé de toutes pièces un séjour dans un camp d’extermination où il n’a jamais mis les pieds. Dans le Sunday Times, il y a déjà plusieurs années, la journaliste anglaise Gitta Sereny avait démasqué cette imposture, qui fut publiée sous ce titre menteur: Au nom de tous les miens, en mettant en cause personnellement M. Max Gallo. Celui-ci aurait-il voulu rendre service à l’abjecte petite bande de ceux qui nient le grand massacre et qui se sont naturellement rués sur cette trop belle occasion, qu’il n’aurait pas agi autrement. Vidal-Naquet
    (Le Monde, 27-28 novembre 1983)

    NOTE à l’usage et à l’intention de Serge Thion

    (Pierre Vidal-Naquet, 6 février 1985)

    Serge Thion m’a fait parvenir un petit dossier intitulé : “Faussaires sans frontières” et dans lequel il se gausse de ma naiveté au sujet de Martin Gray. J’ai en effet affirmé successivement que Martin Gray n’avait pas été à Treblinka et qu’il y avait été. Je n’ai pas été le seul à penser ainsi : au vue (sic) du dossier d’attestation apporté par Monsieur Martin Gray, et qui était loin d’être tout en polonais, Brigitte Friang a eu la même réaction que moi. Elle me l’a dit en termes formels. En tout état de cause, d’une lettre au Monde à l’autre, mon opinion sur le livre intitulé Au nom de tous les miens est restée la même. Ai-je été naïf ? Il est bien possible, en effet, que je me sois trompé. Guitta (sic) Sereny et Michel Borwicz, qui connaissent tous deux bien ce dossier, le pensent. Pour ma part, désormais, sur cette affaire, je me tairai, puisque je me suis trompé au moins une fois. Cela étant dit, la note de Serge Thion n’en demeure pas moins stupéfiante. Serge Thion le note : “Les survivants de Treblinka sont hélas peu nombreux et assez bien connus des historiens spécialisés”. Pourquoi sont-ils peu nombreux ? Il est passé à Treblinka aux environs d’un million de personnes, comprenant notamment la quasi-totalité de la population du ghetto de Varsovie. Si Treblinka n’avait été, comme l’affirme M. Butz, qu’un camp de triage, les survivants auraient dû être extrêmement nombreux. S’ils sont si peu nombreux, c’est pour des raisons bien connues de tous, sauf malheureusement de M. Serge Thion et de la petite bande abjecte avec laquelle il persiste à s’associer. Ou bien faut-il voir dans cette constatation d’un fait une renonciation à soutenir les thèses révisionnistes ? Quoi qu’il en soit, en fait de falsification, il est difficile de dépasser les exploits de la petite bande en question. Je viens encore d’entendre avec une certaine stupéfaction, M. Pierre Guillaume affronter une ancienne déportée d’Auschwitz qui lui disait avec tranquillité ce qu’elle avait vu. Qu’importe ce qu’ont vu les témoins, pourvu que l’idéologie triomphe.

    Voir enfin un extrait de Pierre Vidal-Naquet:
    Qui sont les assassins de la mémoire?
    in Réflexions sur le génocide. Les juifs, la mémoire et le présent, tome III

    (…) Certes, il est clair que la prise de conscience, par les historiens eux-mêmes, de la spécificité du judéocide à l’intérieur de la Seconde Guerre mondiale n’a pas été immédiate du tout. Au point de départ, je veux dire à l’époque du procès de Nuremberg, on ne peut parler d’une conscience générale de ce qu’avait été la Shoah. Celle-ci était noyée dans l’ensemble des crimes du nazisme. Quand Chaïm Weizmann voulut faire entendre une voix juive à la barre de ce procès, il lui fut répondu que c’était inutile et que les juges avaient bien assez de matériel sur ce sujet. La guerre contre les Juifs est passée de la périphérie au centre de la réflexion sur la Seconde Guerre mondiale[15] après une longue période d’incubation.

    Il suffit, par exemple, de remarquer ceci: le symbole de la déportation, dans un pays comme le mien dans les années qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale, était, pour les hommes, Buchenwald ou Dachau, pour les femmes, Ravensbrück. La raison en est évidente. C’était de Buchenwald, de Dachau et de Ravensbrück qu’étaient revenus, en 1945, le maximum de survivants. Or, ces camps, à l’exception de Ravensbrück, n’avaient pas de chambres à gaz et la chambre à gaz de Ravensbrück elle-même n’a joué qu’un rôle relativement marginal dans l’histoire du camp. Il faut même ajouter qu’il y a eu comme une « migration du récit » entre Auschwitz et Buchenwald, comme il y avait eu une migration des hommes en janvier-février 1945 entre ces deux camps. C’est ainsi que certains témoignages attestèrent l’existence d’une chambre à gaz à Buchenwald, chambre à gaz purement imaginaire et ce conte a, bien entendu, été exploité par Rassinier, puis par Faurisson.

    Si Auschwitz a, ensuite, pris le relais dans la conscience des Européens, c’est, bien entendu, parce que c’est à Auschwitz que les installations d’extermination fonctionnèrent de la façon la plus durable, mais c’est aussi parce qu’il est revenu beaucoup plus de survivants d’Auschwitz que des centres de mise à mort: Belzec, Chelmno, Sobibor, Treblinka. Auschwitz était un camp mixte, camp d’extermination, camp de concentration, camp-usine. Si l’on excepte les très rares survivants des Sonderkommandos, les survivants d’Auschwitz qui ont témoigné pour l’histoire nous renseignent moins sur la mort que sur la vie à Auschwitz. Tel est le cas, par exemple, de celui qui, à mon avis, a été le plus remarquable peintre des relations humaines à Auschwitz, Primo Levi. Il n’est d’ailleurs pas mauvais de rappeler qu’il a eu quelque difficulté à publier le premier de ses livres, Se questo è un uomo. Primo Levi était un chimiste italien, qui fut employé comme chimiste-esclave à Auschwitz III-Monowitz. Son témoignage sur l’extermination de ses compagnons de voyage tient en quelques lignes. Peut-être verrons-nous un jour une nouvelle migration du récit d’Auschwitz vers Belzec ou Treblinka?

    Si je prends maintenant ma propre expérience de fils de deux Français juifs qui trouvèrent la mort à Auschwitz, je dirai que pendant plusieurs années, je n’ai pas fait de vraie distinction entre camps de concentration et camps d’extermination. Le premier livre qui m’ait vraiment appris ce qu’était le camp d’Auschwitz fut La Nuit, d’Elie Wiesel, livre publié en 1958 aux Éditions de Minuit. J’avais déjà vingt-huit ans. Il se trouve que je déteste l’oeuvre d’Elie Wiesel, à la seule exception de ce livre. C’était pour moi une raison supplémentaire de le mentionner. Huit ans plus tard était publié chez Fayard, à grand lancement et à grand scandale le livre exécrable de Jean-François Steiner, Treblinka, et c’est pourtant ce livre qui m’a fait comprendre ce qu’était un camp de pure extermination. La formation d’un historien ne se fait pas seulement à coup d’études documentées. Même dans l’oeuvre d’un historien et, naturellement, dans sa vie, il y a une part d’irrationnel. Quand je parle du mouvement de la conscience historique, je ne puis raisonner comme si l’histoire de la destruction des Juifs en Europe avait constamment progressé depuis le simple recueil de témoignages et de documents jusqu’à l’élaboration scientifique telle qu’on la trouve dans la demière édition du livre de Hilberg. Cela serait une vue archisimpliste de l’évolution de l’historiographie. La notion de progrès doit être mise en question dans l’étude de l’historiographie comme elle doit être mise en question dans l’étude de l’histoire. Un livre comme The Holocaust, de Martin Gilbert [16], chronique plutôt qu’histoire, peut être utile, mais, comme cela a été souvent souligné, il marque une énorme régression par rapport à des livres très antérieurs, y compris à des livres ou à des recueils de documents écrits sur le terrain. Comme l’écrit Arno Mayer: « Aucun recueil de souvenirs, aucune oeuvre littéraire, aucune analyse historique n’atteindra jamais la précision et la pénétration qui distingue des ouvrages comme la Chronique du ghetto de Varsovie d’Emmanuel Ringelblum, le Journal du ghetto de Varsovie d’Adam Czerniakow ou la Chronique du ghetto de Lodz, 1941-1944, qui est une oeuvre collective. Ces trois chroniques de première main, écrites à l’intérieur des cités des mourants et des morts, sont d’une conception résolument modeme par la façon dont leurs auteurs établissent les faits, la chronologie, le contexte historique et décrivent la dynamique de la collaboration et de la résistance dans des conduites d’extrême impuissance. Chose plus remarquable encore, ces chroniques enregistrent l’impact qu’eut sur la vie quotidienne et le destin des ghettos le cours de l’histoire mondiale, et en particulier, celui de la guerre[17]. »

    L’extermination des Juifs, ce que beaucoup d’historiens ont tendance à oublier, se déroulait, en effet, non pas en marge de la Seconde Guerre mondiale, mais au coeur de celle-ci. En revanche, l’historiographie de cette extermination s’est développée, elle, pendant les décennies qui ont suivi, c’est-à-dire, en gros, pendant la guerre froide, et, naturellement, sans être épargnée par le mouvement de l’histoire elle-même. Cela peut être dit de toute entreprise historique, même lorsqu’elle porte sur un passé très lointain comme la Grèce ancienne, qui est mon domaine scientifique propre ; à plus forte raison est-ce vrai pour des événements aussi près de nous que ne l’est la Shoah.

    Raul Hilberg, qui est tout le contraire d’un « révisionniste », a dit un jour que ces canailles pouvaient être utiles dans la mesure où ils obligent les historiens de métier à exercer un sérieux contrôle sur leurs méthodes et leurs résultats. Est-ce vrai? Pouvons-nous dire qu’il y a des failles dans l’historiographie de la Shoah, des failles qui peuvent expliquer le très relatif succès des négateurs parmi des personnes qui ne sont pas toutes des gangsters?

    La réponse est positive et je vais essayer d’expliquer pourquoi.

    a) L’histoire peut, parfois, être hypercritique. C’est le cas, par exemple, de certaines pages du livre d’Arno Mayer, La Solution finale dans l’histoire. Le plus souvent, pourtant, l’histoire de la Shoah a été hypocritique. En particulier, bien des historiens ne se sont pas montrés suffisamment critiques quant à la valeur de leurs sources. En disant cela, je ne suis pas en train de suggérer que nous devrions supprimer des archives de la Shoah tout ce qui nous a été donné, oralement, par les témoins. Je pense même que nous n’avons pas encore assez exploité ce type de documents et que l’historien se doit de devenir un disciple de Marcel Proust, dans la mesure où la mémoire est inscrite, elle aussi, dans l’histoire. Mais la mémoire n’est pas nécessairement mémoire du vrai et nous avons à donner sa place et son importance à la fabulation. La mémoire doit être examinée en tant que telle. Nous avons beaucoup à apprendre d’elle, beaucoup de « faits », bien sûr, mais pas uniquement des faits. Je dirais volontiers que l’historiographie de la Shoah comporte deux chefs-d’oeuvre. La Destruction des Juifs en Europe, d’une part, livre qui repose dans sa quasi-totalité sur des documents écrits et des archives administratives, et Shoah, de Claude Lanzmann, un film qui est une oeuvre d’art et s’appuie exclusivement sur la mémoire vivante des témoins. Les faits sont, je pense, exacts, mais ils sont vus à travers l’écran de la mémoire, et c’est dans cette direction que doit s’orienter l’historien d’aujourd’hui.

    Je ne suis pas en train de suggérer que la Shoah appartient aux historiens, et aux historiens seulement. (…)

    * Nous devons traquer la preuve, même lorsqu’elle nous paraît écrasante. Par exemple, sur la question des chambres à gaz comme instruments techniques de meurtre, jusqu’à une époque très récente, notre documentation était pauvre, assez riche, bien sûr, pour que nous sachions qu’elles ont existé et fonctionné, mais pas assez pour savoir avec exactitude quand, comment, où elles ont fonctionné. C’est un ancien « révisionniste », Jean-Claude Pressac, pharmacien de son métier, qui a comblé cette lacune. Son livre, dont le sujet est résumé par son sous-titre: Technique and Operation of the Gaz Chambers, n’est certainement pas un bon livre d’histoire[21]. Pressac ne montre de véritable compréhension ni pour les victimes, ni même pour les bourreaux, mais il s’est donné une bonne connaissance technique du système qui était en fonction à Auschwitz, des entreprises qui l’ont fait fonctionner et des problèmes techniques qu’elles ont eu à résoudre. Cet ancien « révisionniste » visita Auschwitz pour prouver que les chambres à gaz, même là, n’avaient jamais existé. Quand il découvrit, dans les archives du musée – il travaille maintenant sur les archives de Moscou – la preuve du contraire, il fut terrassé par l’évidence ; malheureusement, cet ensemble disponible avait été, avant lui, négligé par les historiens.



    Cette entrée a été publiée le Lundi 4 Février 2008 à 6:39 et est classée dans antisionisme/antisémitisme, guerre et paix, histoire, livres.



    source
    http://jcdurbant.wordpress.com/

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