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L'EPURATION en FRANCE
L'épuration
Dans l'ensemble de l'Europe, plusieurs millions de personnes ont soutenu, à des degrés divers, la cause de l'Allemagne nazie.
Pour les opinions des pays occupés, la libération du territoire ne suffisait pas à tourner la page.
Le châtiment des collaborateurs était exigé, partout, spécialement par les organisations de résistance, comme une des conditions nécessaires pour atténuer les souffrances et les déchirures des années de guerre.
Parfois, ces « exécutions capillaires » sont ordonnées sur décisions de petits chefs de maquis locaux.
Pareille mesure touche Léonie B., Solange T., Jeanine L. et Jeanine D. (17 ans), les 12, 13 et 23 septembre 1944.
Dans leurs dossiers respectifs, l’énoncé du « jugement » apparaît en toutes lettres : « À tondre ».
Plus de trois mois après la libération de la Dordogne, le 6 décembre 1944, le lieutenant Jean Méthou, officier du BSM , ordonne la tonte publique de Rose S., couturière, « prostituée d’habitude ».
La sentence est finalement exécutée à la prison de Bergerac
L'exigence de morale et de justice n'était pas seulement ressentie comme un devoir de fidélité à l'égard des morts.
Elle conditionnait l'avenir et les efforts de reconstruction.
Nommée épuration en France, la répression de la collaboration prend des formes diverses [...] l'épuration judiciaire s'accompagne d'écarts importants dans la sévérité des peines prononcées en fonction des lieux, des juridictions et de la date du jugement. [...]
L'épuration extra-judiciaire (menée en dehors des tribunaux légaux)
a fait de 9 000 à 10 000 morts, en grande majorité entre le 6 juin 1944 et le retour à un État de droit. Sur les 7 055 peines capitales prononcées par les tribunaux civils et militaires, dans la légalité, 1 700 ont été exécutées.
Je CITE
Ce matin on a bien ri.
Les F F I ont tondu sur la place les collaboratrices…
Sources
http://paril.crdp.ac-caen.fr/_PRODUCTIONS/memorial/femmes/co/module_les%20femmes%20dans%20la%20guerre_5.html
Tags : epuration, france, prononcees, peines, judiciaire
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