• Les GANGSTERS de la RESISTANCE

     

     les gansters de la liberation

     

      
      
    Partout on dénonce : les lettres anonymes affluent.
      
    Un exemple qui donnera le climat : dans le journal France-Libre du 26 août, il est écrit : Il appartient à chaque Français de faire lui-même la police dans son immeuble et dans son quartier et de signaler immédiatement tout suspect aux autorités constituées.  
     

    Malheur aux concierges !
      
      
    Le fait de ne pas dénoncer, de cacher un homme en danger peut valoir à son auteur d'être étiqueté « collabo ».
      
    La France retrouve ses « tricoteuses » de la Révolution qui veulent voir du sang et des congénères humiliées.   
     
      
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    Malfrats, gangsters, policiers, avocats, juges… Ceux qui l’ont fait, ceux qui l’ont traqué, ceux qui l’ont défendu ou jugé, racontent pour la première fois le Milieu, de 1945 à nos jours, et ses relations avec le monde politique.
     
    Cette série met à jour le fil qui relie la Carlingue (Gestapo française) aux zones de non-droit qui hantent la République aujourd’hui.
     
    Ni du côté des voyous, ni dupes du discours officiel, les auteurs entendent décrypter l’engrenage qui a poussé tous ces personnages au bord du précipice et propose une relecture inédite de notre histoire contemporaine.
     
     
     
    Elle retrouve ses « chauffeurs » qui pillent, rançonnent, torturent.
      
    Elle retrouve en certains lieux ses sans-culottes mangeurs de curés. 
     

    Dans la Guyenne et le Languedoc, des prêtres sont tués l'un d'eux,
      
    en Lot-et-Garonne, eut la langue et les yeux arrachés,
    puis fut pendu par les pieds jusqu'à ce que mort s'ensuive.   
     
     
      

      arrestation d'un collaborateur

      
      
      
    Des religieuses accusées d'espionnage sont torturées.
      
    La collaboration eut ses gangsters et ses tortionnaires.   
     
      
    La Résistance, à son corps défendant, en sécréta aussi.   
      
      
    Il y eut de véritables chefs de bande, des étrangers souvent, qui terrorisèrent des cantons (comme Le Coz qui fut fusillé).  
     
     
     Ce sont eux qui, soucieux de raffinement, ont tué des hommes sous les yeux de leur famille, exécuté parfois femmes et enfants, massacré des détenus dans les prisons, fusillé des notables comme le docteur Nourrissiat à Saint-Bonnet-de-Joux qui était intervenu auprès des Allemands pour sauver des otages, comme le préfet de la Lozère ou le président du tribunal de Nîmes.  
     
     

    Pour beaucoup, la Résistance est un paravent derrière lequel se masquent de sordides jalousies, à l'abri duquel couvent des appétits douteux : ici c'est une femme que l'on convoite, là ce sont des richesses sur lesquelles ont projette de faire main basse, ailleurs c'est un concurrent, un rival plus heureux que l'on se propose d'abattre.  
     
     

    La vraie Résistance s'efforça de mettre à la raison toute la lie qui s'était levée. Mais dans une telle atmosphère passionnelle, froidement désirée par les communistes et indirectement provoquée par les gaullistes qui voulaient que le peuple se lève, il était difficile que, pendant quelques mois, l'exception ne fût pas de règle.
    « CHASSE aux COLLABOS... parfois aux RESISTANTS.Saskia Rosendahl : "LORE" film »
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