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    Les femmes tondues ne sont pas identifiées et aucune étude sérielle n'a pu ni ne pourra être menée :

      

    il peut s'agir de jeunes filles peu favorisées économiquement, des femmes seules, divorcées, veuves ou dont le mari est encore en captivité.

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    La plupart ont dû, pour survivre, faire le ménage, laver le linge, ou faire tout autres travaux au service des Allemands.

      


    Au pays des droits de l'homme..... par verso1

     

     

    Certaines sont tondues à cause de la proximité avec l'occupant : on peut notamment citer les jeunes institutrices, dont le logement de fonction jouxtait souvent les logements attribués aux occupants, ce qui a permis l'établissement de relations jugées sévèrement.

      

    D'autres femmes furent tondues pour prostitution avec l'occupant.

    Une relation amoureuse a pu s'établir entre la tondue et un Allemand.

     

     

     


    Tondues en 44 (2) par soleillevant32bis

      

      

    Enfin, la tondue peut être une vraie collaboratrice.



    En 1940-1944, l'ensemble de la France est dévirilisée par la déroute de 1940 ; une partie de la faute en est rejetée sur les femmes,  et « l'esprit de jouissance » dénoncé par l'État français.

      

    Les tontes sont ainsi le moyen pour les hommes de retrouver leur "virilité" une compensation de leur échec à protéger la patrie féminine et le

    retour à une répartition traditionnelle des rôles.

      

    La tonte de la chevelure, instrument de séduction symbole de féminité, est ainsi la punition du corps qui a pêché.

     

     


    Tondues en 44 (3) par soleillevant32bis



    La tonte cause un traumatisme parfois jugé comme plus important que le viol.

    Les femmes tondues se sont souvent refusé, pour une période plus ou moins longue, tout droit au bonheur, et une difficulté, voire une impossibilité, à se reconstruire une vie et un équilibre intérieur.

      

      

      


    Tondues en 44 (4 et fin) par soleillevant32bis

     

     

    Ce choc traumatique se transmet également aux enfants, qui peuvent être dépressifs ou intérioriser un sentiment de culpabilité, notamment les filles de soldats allemands

      

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    Les femmes amoureuses n'avaient pas trahi, ni commis de crimes.
     
     
    De quel droit ces hommes, soit-disant des libérateurs FFI, les humilient.
    C'est ignoble.
     
     

    A mon avis, il a suffit que les femmes aient le droit de vote pour qu'elles soient humiliées.
     

      Elles ont toujours été humiliées

    - LE VAGIN et la MATRICE - 

    jouent le rôle éternel de la propriété propriété nationale... 

      

    La femme a toujours été cantonnée par la gent masculine....

    et féminine !     

      

    en MERE

    en Religieuse

     en PUTE   

      

      

      

      

      

     

      

             

     
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    Les viols de femmes berlinoises en avril mai 1945

    par les soldats soviétiques

     

    Les viols de femmes berlinoises en avril mai 1945 par les soldats soviétiques
    Hier soir, veille du Ier mai, une grande chaîne de la télévision française a projeté un impressionnant reportage avec des images d’époque et des interview relatant les expériences horribles de femmes violées en avril/ mai 1945 par les troupes soviétiques lors de la conquête de la capitale du IIIe Reich.

     


    C’est peu dire que de souligner le caractère si émouvant de ces femmes, devenues septuagénaires ou octogénaires, évoquant leur calvaire enduré alors qu’elles étaient encore jeunes et belles.

    Toutes ont fait preuve d’une grande dignité en évoquant, toutes larmes retenues, le traitement dégradant qu’elles subirent, parfois durant de longues semaines.

    Et quand elles ne témoignaient pas directement, ce furent leurs filles ou leurs sœurs qui le firent, avec la même émotion contenue.

     

    Les viols de femmes berlinoises en avril mai 1945 par les soldats soviétiques
    Hier soir, veille du Ier mai, une grande chaîne de la télévision française a projeté un impressionnant reportage avec des images d’époque et des interview relatant les expériences horribles de femmes violées en avril/ mai 1945 par les troupes soviétiques lors de la conquête de la capitale du IIIe Reich.


    C’est peu dire que de souligner le caractère si émouvant de ces femmes, devenues septuagénaires ou octogénaires, évoquant leur calvaire enduré alors qu’elles étaient encore jeunes et belles.

      

    Toutes ont fait preuve d’une grande dignité en évoquant, toutes larmes retenues, le traitement dégradant qu’elles subirent, parfois durant de longues semaines.

      

    Et quand elles ne témoignaient pas directement, ce furent leurs filles ou leurs sœurs qui le firent, avec la même émotion contenue.


    Il y eut d’abord la longue attente, terrées dans les bunkers et les abris souterrains, dans un Berlin devenue une ville fantôme, ls femmes attendaient un avenir des plus incertains. Le cri d’effroi tenait en une phrase allemande d’une sombre brièveté : Der Ivan kommt : les Russes arrivent.

      

    Certaines femmes avaient été averties, vers la fin de la guerre, que les soldats soviétiques avaient subi tant de massacres et leurs familles tant de privations et de traitements dégradants, sans même parler de leurs mères, leurs sœurs et leurs épouses, tant de viols avaient commis par les nazis que la vengeance allait être terrible.

      

    Et bien évidemment, c’étaient les femmes de Berlin, jeunes et moins jeunes, qui allaient payer pour les crimes commis par leurs pères, leurs maris, leurs fils et leurs frères.


    Au regard de l’éthique, les choses sont plutôt claires : nul n’a le droit de violer les femmes d’une pays ou d’une nation dont les forces armées ont commis des atrocités comparables dans un pays qu’elles ont occupé…

      

    Nul n’a le droit de se venger sur des femmes pour des crimes de même nature commis dans son pays. Mais ce principe n’est valable, hélas, que sur le papier.

      

    Les soldats soviétiques, pas tous mais une grande partie d’entre eux, avaient vu, en reprenant le contrôle de leur pays dévasté par les troupes nazies, ce que les troupes allemandes avaient été capables de faire en matière des destruction, d’extermination et de viol…

      

    On se souvient des photos prises par les SS qui pendaient des familles entières sans défense, en Ukraine et ailleurs, après avoir faire subir les pires outrages aux femmes qui ne leur avaient rien fait, n’avaient aucun commis aucun acte de sabotage ni de résistance contre les troupes dévastant leur pays…

      

    Ces photographies, les soldats russes, lancés à l’assaut de Berlin, en avaient plein les poches, et, quand ce n’était pas le cas, elles hantaient leur esprit.

      

    On imagine donc leur réaction, une fois sur place. La vengeance n’est pas la justice, mais c’est un sentiment, hélas, très humain.

      

    Sait-on quel est le premier interdit biblique, le premier commandement négatif, c’est-à-dire ce qu’il ne faut pas faire ?

      

    C’est l’acte de vengeance, de rétorsion, de vendetta…

      

    La Bible utilise deux termes pour cela afin de couvrir tout le champ sémantique de cette idée (lo tikkom we-lo tittor)…

      

    On sait que cet interdit est resté lettre morte.


    Mais au plan philosophique ou simplement éthique, que signifie cet interdit ? Pouvait-on dire à un soldat, même un officier ivre de haine et de sang parce qu’il a trop souffert, que le pays qu’il va occuper est peuplé d’êtres humaines, qu’il n’y a pas de culpabilité collective

      

    (Kollektivschuld ; voyez Martin Heidegger), qu’il faut respecter les femmes, les vieillards, ne s’en prendre qu’aux soldats et qu’il convient d’épargner ceux qui se rendent ?

      

    Que répondraient les troupes soviétiques qui avaient précédemment subi d’effroyables pertes et que les nazis avaient traité moins bien que des bêtes ?

      

    Et je ne parle des hontes commises dans l’enceinte des camps de cocontractant où les SS envoyaient les plus belles filles dans des lieux innommables pour leur plaisir… et n’hésitaient oas à les envoyer, par la suite, dans des chambres à gaz.

     


    Pourtant, le sens moral et humanitaire interdit de se venger sur des femmes de la nation vaincue, même si ses soldats ont commis des atrocités comparables dans tant d’autres pays dont les femmes ont subi un tel calvaire, voire le martyre.

     


    Quand on pense que de telles barbaries ont pu se produire, il y a moins de 70 ans, au cœur même de l’Europe…

      

    Une femme allemande, enfant aux moments des faits, a témoigné avec dignité que sa propre mère n’a pu échapper à des viols collectifs et quasi quotidiens qu’en devenant ( c’est elle qui l’a dit) la «maîtresse attitrée» d’un commandant d’unité, ce qui la mettait à l’abri de la concupiscence sauvage de la soldatesque… Triste consolation.

     


    Un autre commentaire des femmes allemandes a retenu mon attention, elles ont parlé de la défaite des hommes qui les avaient entraînées dans cette défaite et dans cette honte, qui leur avaient rebattu les oreilles de la puissance inégalée et de la supériorité virile des mâles germaniques, grands SS blonds aux yeux bleus qui suppliaient, à genoux, qu’on leur laisse la vie sauve, des moujiks qu’ils avaient traités moins bien que des bêtes de somme.

      

    Ces phrases étaient terribles car les femmes violées et livrées pieds et poings liés aux désirs de l’armée ennemie victorieuse découvraient soudain que ces soi-disant fiers guerriers qui avaient fait serment de fidèlité jusqu'à la mort à leur Führer s’étaient débarrassés de leurs uniformes et ne pensaient plus qu’a sauver leur peau… l’honneur de leurs femmes ne les intéressait plus.

     


    Mais je le répète ; au plan éthique, le seul qui compte, on n’a pas le droit de violer les femmes de l’ennemi ( ni aucune femme, d’ailleurs, ni dans aucune circonstance quelle qu’elle soit !) au motif que ses soldats ont violé les nôtres (et vous savez l’appartenance de celui qui tient la plume)…

      

    Je sais qu’il y a des lois de la guerre, mais c’est la guerre qu’il faut mettre hors la loi.

     


    Dans toute cette affaire, la culture allemande a capitulé devant la bestialité nazie.

      

    Quand on pense que plus de 10.000 femmes violées ont préféré se suicider plutôt que de continuer à vivre…

     


    Tout le monde connaît le bel adage latin :

      

    fiat justizia, pereat mundus :

      

    que la justice soit, le monde dût-il en périr.

     

     

     

     

     

     

     

     

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    berlin1945civils

     

    Journal du 20 avril au 22 juin 1945

     

    Elle avait une trentaine d’année.

      

    Elle avait parcouru l’Europe avant guerre. Son fiancé l’avait quittée en 1939. Elle travaillait dans l’édition.

     

    Et puis  le 20 avril 1945, 16 heures :

      

    « Oui, c’est bien la guerre qui déferle sur Berlin… ».

     

     

     

    Pas de littérature, même si c’est remarquablement écrit. Pas de niaiseries, pas d’apitoiement, pas de morale à la petite semaine. Non.

      

    La description clinique du quotidien, avec la volonté de témoigner, de jeter sur la feuille blanche des cahiers d’écolier ce que l’on aurait envie de hurler.

     

     

     

    Cette obsession de la faim, commune à tous ceux qui vivent dans la guerre. Mon grand-père, dans les tranchées, lui aussi, était obsédé, pas seulement par les assauts de l’ennemi, par le pilonnage incessant, par la mort toujours possible, mais par le prochain approvisionnement. Est-ce que l’homme de service envoyé à l’arrière reviendrait avec ses bouteillons pleins, ses miches de pain, avec de quoi manger, de quoi boire. C’était tout.

     

    Retour à la vie animale.

      

    Voilà ce que nous enseignent les guerres, nous sommes d’abord des animaux.

      

    Avec l’instinct de survie, à n’importe quel prix, qui commence par la nourriture, puis qui se poursuit dans le durcissement du cœur, et cet entraînement à taire sa compassion pour se concentrer sur l’essentiel. Manger.

      

    Alimenter la machine humaine.

     

     

    Berlin-1945

      

    Bien sûr, il y a les bombardements, les attentes dans les caves. Et puis, le silence, et enfin le bruit des chars qui entrent dans les décombres tandis qu’au loin, ça continue de tirer.

      

    Et les hommes venus du fin fond de la steppe, bien nourris, bien vivants avec leur faim de chair humaine et les viols des femmes comme cela se fait depuis des millénaires dans toutes les guerres.

     

     

    Comment résiste-t-on à la folie de l’humiliation ? Comment est-ce que l’on conserve sa dignité tout en ayant été traitée de femelle à soldats ?

     

    En regardant l’autre tel qu’il est, un soldat comme tous les soldats, un mâle parfois timide, donc brutal, parfois plus raffiné mais en manque de câlin.

      

    En se regardant soi-même telle que l’on est et en acceptant d’être ce que l’on est. En n’oubliant pas ce que l’on était et que l’on pourra redevenir, peut-être, une fois que cette folie aura cessé.

     

     

    berlin 1945a

      

      

    Un récit époustouflant de vérité crue, un document historique incontournable qui fit scandale en 1957 lorsqu’il parut pour la première fois en Allemagne.

      

    Son auteure était trop « moderne », trop en avance sur son temps, trop vraie, trop lucide.

      

    Ne serait-ce que par le regard qu’elle porte sur ses voisins, sur les allemands, sur les hommes et sur les femmes en général. Et puis, cette absence de haine que sa raison lui commande de conserver en toute circonstance, justement pour ne pas devenir une chose, une bête.

     

    Or, la guerre se porte plutôt bien un peu partout dans le monde.

     

      

    Et que ce soit en Irak, en Afghanistan, en Somalie, au Soudan, dans les pays africains et même, il n’y a pas si longtemps, en Europe, dans l’ex-Yougoslavie, nous avons assisté aux mêmes scènes que vécurent les berlinoises, qu’avaient vécues les russes, les polonaises, les grecques, les ukrainiennes, les françaises, les italiennes, toutes les femmes des pays en guerre et soumises aux caprices des vainqueurs.

     

     

    Et puis, il y a cette dénonciation inscrite entre les lignes de cette vaste hypocrisie des hommes, de ces aryens qui se croyaient supérieurs et dont on abuse de leurs femmes sans qu’ils ne réagissent, anéantis, soumis, écrasés par leur propre folie et dont ils ne pourront jamais se remettre.

      

    Car, en vérité, ce sont les femmes, qui, dans les conflits, sont toujours les plus courageuses.

      

    Et cela, en 1957, même certaines femmes n’étaient pas prêtes à le reconnaître.

     

     

    berlin1945tanks

      

      

    C’est ce qui donne sa dimension universelle à ce récit dont nous ignorons le nom de l’auteure en espérant qu’elle eut une vie après les épreuves, avec mari et enfants, voire petits-enfants.

      

    Ce qui est moins sûr.

     

     

     

     

     

     

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    Ils sont là. Cette fois c'est sûr.

    En cette fin avril 1945, cela fait des jours que, dans Berlin encerclée, on ne parle que de "ça".

     

    La soudaine amplification des tirs d'artillerie et des canons antiaériens ne laisse plus guère de place au doute.

     

    Les Russes sont là.

     

    Terrées, en compagnie des enfants et des vieillards, dans l'obscurité des caves ou des bunkers, pour la plupart sans nouvelles de leur homme parti sur le front, les femmes de la capitale du Reich savent à quoi s'en tenir.

     

    La propagande nazie contre les "russische Bestien" (ces "bestiaux de Russes") a bien fait son travail.

     

    Les soldats russes, souvent des paysans venus de Sibérie, du Caucase ou de Mongolie, veulent des femmes, symboles de leur victoire sur l'Allemagne hitlérienne. Mères de famille, adolescentes, sexagénaires... toutes satisfont à l'idée valorisante que les "Ivan" - ainsi les surnomme-t-on - se font de la "Deutsche Fräulein".

      

    Livrées en pâture, maintes Berlinoises seront extirpées de leur souricière et traînées dans les couloirs, les annexes des caves, les cages d'escalier, pour y être violées.

      

    Les historiens évoquent 100 000 viols commis à Berlin entre avril et septembre 1945, et en tout 2 millions d'Allemandes violées sur le front soviétique.

     

    Presque soixante-cinq ans se sont écoulés.

    Chaque famille d'Allemagne porte de près ou de loin ce drame en mémoire. Mais personne n'a jamais osé en parler (surtout à l'Est, où critiquer le "grand frère" russe était défendu).

    L'humiliation, la honte, la douleur, étaient trop fortes.

    Le tabou paraissait insurmontable.

      

    D'autant qu'au regard des crimes commis par les nazis, un interdit tacite empêchait les Allemands d'évoquer les souffrances endurées pendant la guerre : ils auraient aussitôt été accusés de révisionnisme.

     

    La parole semble pourtant se libérer. Tout en veillant toujours à rappeler la responsabilité initiale du régime nazi, de plus en plus de documentaires et de téléfilms se mettent à évoquer le tribut payé par les Allemands à leur Führer et aux Alliés :

    martyre de Dresde bombardée, torpillage du Gustloff et de ses 10 000 passagers, exode de 12 millions d'Allemands expulsés des territoires de l'est du Reich...

     

    Avec le film Anonyma, eine Frau in Berlin, réalisé par Max Färberböck et sorti sur les écrans allemands fin octobre, la question des viols massifs commis par les Russes en 1945 est pour la première fois abordée au cinéma. Avec la star allemande Nina Hoss dans le rôle principal, le film adapte Une femme à Berlin (Gallimard, 2006), le journal intime tenu entre le 20 avril et le 22 juin 1945 par Marta Hillers (1911-2001), journaliste berlinoise âgée de 34 ans au moment des faits.

    Dans cet ouvrage, Marta Hillers (son identité, retrouvée par la presse en 2003, a finalement été révélée, mais elle-même avait tenu à rester anonyme de son vivant) relate le quotidien des habitants de la capitale nazie livrée aux Russes : absence d'eau courante et d'électricité, quête de nourriture, rationnements et pillages. Rien d'exceptionnel : de nombreux autres carnets de bord attestent d'un besoin généralisé de mettre en mots le chaos.

    Mais le témoignage de la journaliste reste sans pareil. Mêlant lucidité et cynisme à une précision rigoureuse, Marta Hillers y rend compte, jour après jour, des viols qu'elle subit comme si elle-même n'en était pas l'objet. Comme si la glace qui envahit son corps au moment où il est violenté habitait le récit en entier. S'il fait événement en Allemagne par le thème auquel il s'attaque, le film de Max Färberböck, lui, tente de raconter l'irracontable au grand public, c'est-à-dire en version quelque peu édulcorée.

      

    Il transforme en romance amoureuse une relation foncièrement pragmatique : celle que la journaliste berlinoise a recherchée et entretenue, après avoir été violée à plusieurs reprises par différents "Ivan", avec un major de l'Armée rouge.

    "Comme Marta Hillers, de nombreuses Allemandes ont usé de cette stratégie : quitte à être violée, autant l'être par le même à chaque fois, par quelqu'un dont l'autorité tient les autres à distance et qui assure protection et subsistance - les mères de famille en particulier y ont vu un moyen de nourrir leurs enfants", explique la journaliste Ingeborg Jacobs, qui vient de publier Freiwild

      

    ("Proies") (éd. Propyläen), une enquête pour laquelle elle a rencontré près de 200 femmes violées par des Russes en 1945.

     

    De fait, "l'histoire d'Anonyma est un peu celle de Maman", raconte Ingrid Holzhüter. Elle avait 9 ans lorsque les Russes arrivèrent dans le village de Vogelsdorf, non loin de Berlin, où sa mère a décidé de se réfugier, après le bombardement de l'appartement berlinois de la famille.

      

    Le père est mort au combat, en France, à 29 ans.

      

    "Maman était particulièrement jolie, les Russes l'ont tout de suite repérée",

      

    se rappelle avec lassitude cette femme aujourd'hui âgée de 72 ans, qui, après toute une vie de lutte politique pour les droits de la femme, s'en remet aujourd'hui au bonheur simple de tricoter pour ses petits-enfants.

     

    Dès leur arrivée à Vogelsdorf, ils sont venus trouver ma mère. Et puis ils sont revenus chaque nuit, pendant des semaines, arrivant chez nous braguette ouverte. J'entendais ma mère supplier, appeler au secours..." - la fillette sera même, une fois, témoin de l'un de ces viols commis sous ses yeux. "Jusqu'à ce qu'elle devienne la maîtresse d'un commandant, et qu'il nous prenne sous son aile."

    Très répandue, cette stratégie de survie sera mal perçue dans l'Allemagne d'après-guerre. Les hommes, lorsqu'ils rentrent du front ou des prisons de guerre "se détournent de leurs femmes ou fiancées, parce qu'ils les jugent sales et indignes", raconte Ingeborg Jacobs. "Vous êtes devenues aussi impudiques que des chiennes, toutes autant que vous êtes dans cette maison !", s'écrie Gerd, le petit ami de Marta Hillers, lorsqu'elle lui donne son journal à lire.

    Le journal de Marta Hillers a d'abord été publié en anglais aux Etats-Unis, en 1954. Il faudra ensuite attendre cinq ans avant qu'une maison d'édition suisse germanophone en propose une version en allemand (aucun éditeur allemand n'a voulu du manuscrit). La publication fait scandale. La journaliste est accusée de s'être "prostituée". Une réaction universelle dès qu'il s'agit de viol : "Les femmes violées sont toujours doublement frappées : une première fois par le viol, puis par le rejet de la société. Cette inversion de la culpabilité est typique de nos sociétés patriarcales", dénonce Monika Hauser, fondatrice et présidente de l'ONG Medica Mondiale, qui vient de recevoir le prix Nobel alternatif de la paix pour son aide apportée, ces quinze dernières années, aux femmes violées dans le cadre de conflits internationaux : Bosnie, Afghanistan, Congo...

    Cela fait longtemps que cette gynécologue de formation, qui a commencé sa carrière médicale dans une clinique de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, voulait aborder la question des viols commis en Allemagne par l'Armée rouge en 1945. "Tant de patientes m'en faisaient le récit, lorsque j'étais jeune médecin... Je comprenais alors pourquoi certaines n'avaient pas voulu d'enfants, ne s'étaient pas mariées, avaient des pulsions suicidaires ou abusaient de médicaments." La sortie au cinéma d'Anonyma prouve toutefois que "la société allemande pourrait être enfin prête à entendre la souffrance de ces femmes murées dans le silence", estime-t-elle.

    Question, aussi, de génération. En effet, "mères et filles ont toujours eu trop honte pour pouvoir aborder ce thème ensemble", rappelle Ingeborg Jacobs. Dans son enquête historique, la journaliste décrit à quel point les mères ont tout fait pour protéger leurs filles du viol - quitte à se proposer à leur place lorsque ces dernières en étaient menacées -, et combien les filles, même enfants, se sentaient investies d'un sentiment de responsabilité en tentant de cacher leur mère, lorsque les Russes arrivaient. "Mais les petits-enfants, et notamment les petites-filles, posent aujourd'hui des questions à leurs grands-mères." Des grands-mères qui, justement, se retrouvent seules face à leurs souvenirs : "Ces femmes ne travaillent plus depuis longtemps, leurs enfants ont quitté la maison et leurs conjoints sont parfois décédés. Des images remontent, qui les obsèdent."

    Aujourd'hui, il y a urgence à recueillir cette parole : "Bientôt, toutes les victimes auront disparu", souligne Monika Hauser, qui ne voit pourtant "toujours aucune volonté politique de la faire émerger". Si, pour la première fois en Allemagne, un appel à témoignages vient d'être lancé par le Centre de recherches psychiatriques de l'université de Greifswald, cette initiative n'a reçu aucun financement de l'Etat. "L'idée est de savoir comment ces femmes, qui n'ont jamais bénéficié du moindre soutien psychologique, sont parvenues à vivre jusqu'à aujourd'hui", explique le docteur Philipp Kuwert, qui dirige ce programme. Le projet doit déboucher à la fois sur une étude scientifique et sur la mise en place d'une thérapie ciblée, la première également, à destination des personnes âgées.

    Mais est-il encore temps ? Après s'être tues si longtemps, ces grands-mères meurtries qui, dans leurs maisons de retraite, sont prises de panique lorsqu'elles entendent des aides-soignantes parler russe ou lorsqu'on veut leur poser une sonde urinaire, sont-elles prêtes, au terme de leur vie, à raconter leur grand secret ? Peuvent-elles seulement encore être soignées ? "Il n'est jamais trop tard", assure le docteur Kuwert. Pour lui, avoir la parole est déjà, en soi, un acte de guérison.

     

    Lorraine Rossignol


    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/europe/article/2008/12/20/les-viols-de-1945-un-tabou-brise_1133490_3214.html#FPlTvJpxCuFH0LtI.99

     

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    Près de deux millions d’Allemandes furent violées par l’armée russe en 1945.

    Un traumatisme enfoui pendant soixante ans.

      

     

      

      

    Un article complet paru dans Libé en 2009 :

    "Rouge cauchemar"


    grand angle

      



    Par NATHALIE VERSIEUX Berlin, de notre correspondante



    Presque chaque famille allemande a sa victime, murée dans le silence depuis plus de soixante ans. Nombre d’entre elles sont décédées, sans avoir jamais évoqué le traumatisme enfoui…

    A la fin de la guerre, des centaines de milliers d’Allemandes furent violées par les Alliés et les Soviétiques, assoiffés de vengeance.

      

    Lentement pourtant, le silence se craquelle.

      

    Plusieurs livres, films ou colloques consacrés aux souffrances de la population civile allemande à la fin de la guerre abordent ces derniers mois pudiquement le sujet.

      

    Quelques victimes bravant le tabou osent prendre publiquement la parole.

      

    «Bien des fois, j’ai tenté de parler.

      

    A des médecins, à l’école. Partout, je me suis heurtée à un mur», se souvient Ruth-Irmgard.

      

    A 77 ans, cette femme pasteur a trouvé un peu de paix grâce à la thérapie entreprise dans le sillage d’un cancer.

      

    Violée comme sa mère par les Russes en Prusse orientale, ce traumatisme a marqué toute sa vie. «J’ai connu l’amour, mais jamais le désir», confie-t-elle simplement.

      

    Aujourd’hui encore, bien des femmes de son âge sont assaillies de cauchemars et prises d’accès de panique en entendant parler le russe ou lorsqu’elles doivent descendre à la cave.

     

    Silence menaçant

    A Stuttgart, des milliers de femmes sont victimes des Français, lors de la prise de la ville.

      

    En Rhénanie, ce sont les GI qui s’en prennent aux Allemandes.

      

    Mais nulle part dans le Reich en ruines les violences contre les femmes n’atteignent une dimension semblable à ce qui se passe à l’est du pays où l’Armée Rouge progresse à grande vitesse.

      

    «Fin janvier 1945, le front se rapproche.

      

    Fuir à pied n’avait aucun sens, nous mourrions de froid». Ruth-Irmgard a 12 ans lorsque deux officiers la tirent de force de la cave dans laquelle s’est cachée toute la famille.

      

    «Le silence qui tombe brusquement sur la ville est lourd de menaces, se souvient-elle. Nous osons à peine respirer. J’entrouvre la porte pour prendre un peu d’air frais, et vois un Russe en uniforme se diriger vers notre immeuble.

      

    Ils demandent d’abord à ma mère, qui portait mon petit frère Erich dans ses bras de leur montrer notre appartement. Elle met longtemps à revenir.

      

    A son retour, je vois un bandage à son poignet. Plus tard, elle me dira qu’elle a tenté de se suicider.Ensuite, les Russes descendent de nouveau à la cave. Cette fois, ils me demandent de les suivre…»

    Près de deux millions d’Allemandes sont violées par les Soviétiques entre janvier 1945, lorsque l’Armée Rouge entre dans le pays, et juillet 1945, quand les Alliés se partagent le Reich. Rien qu’à Berlin, on estime à 100 000 le nombre des victimes.

      

    Dix mille femmes meurent des suites de ces violences. Nombre d’entre elles se suicident, entraînant leurs enfants avec elles. Parfois, ce sont les pères qui décident de la mort de toute une famille, pour échapper au déshonneur.

      

    «En quelques heures, les jeunes filles vieillissaient de plusieurs dizaines d’années. Des mères de famille revenaient des granges où elles étaient violées avec les cheveux blancs», rapportent les témoins. Peu de familles ont été épargnées.


    «Bien sûr, on ne sait pas combien de femmes ont été violées, admet l’historienne Silke Satjukow. Selon les estimations, entre 10 et 90 % des femmes qui se trouvaient à Berlin à la fin de la guerre ont été violées par les Russes.

      

    Nombre d’entre elles ont été victimes de viols collectifs, et/ou répétés, puis déportées vers l’URSS. Fuyant l’avancée de l’Armée Rouge, un grand nombre de réfugiées venues des territoires de l’Est vivaient à Berlin.

      

    Les hommes étaient au front, les femmes livrées à elles-mêmes. Et aux Russes !

      

     Elles savaient ce qui les attendaient :

    la propagande nazie ne cessait d’évoquer les atrocités commises par l’Armée Rouge sur les civils.

      

    Goebbels agitait cette menace pour motiver la Wehrmacht désabusée par l’accumulation des défaites depuis la perte de Stalingrad.

      

    Il pensait que les hommes se battraient avec plus d’ardeur s’ils savaient que les femmes seraient violées en cas de défaite.»



    Troufion de base, gradé… Il n’y a pas de portrait type du violeur russe à la fin de la guerre.

      

    «Ce qui est sûr, c’est que Staline, qui s’était fixé comme objectif d’atteindre Berlin pour le 1er mai, n’a pas épargné ses hommes, rappelle Jochen Staadt, historien à l’Université libre de Berlin.

      

    Vingt mille soldats russes sont morts dans les dernières semaines de la guerre.

      

    Et il a fallu envoyer au front de nouvelles recrues, de très jeunes hommes, souvent mal formés, issus des territoires orientaux de l’URSS.

      

    Beaucoup de ces jeunes soldats ont vu mourir leurs camarades sous les balles nazies.

    Ils étaient animés d’une haine solide contre les Allemands.

      

    La propagande stalinienne leur répétait depuis des mois qu’une bonne journée, c’était une journée où on avait tué au moins un Allemand.

      

    Lors de leur progression vers l’Ouest, les soldats russes ont vu les ravages commis par les nazis en URSS, ont découvert à quel point l’Allemagne, même dévastée par la guerre, était riche en comparaison des régions d’où ils venaient.

      

    Légitimement, ils pouvaient se demander ce que les Allemands étaient venus chercher chez eux qui n’avaient rien…»



    «Mœurs victoriennes»



    «Les Russes ont marché vers l’Ouest avec 22 millions de morts dans le dos, rappelle pour sa part l’historien américain Norman Naimark.

      

    L’alcool était l’un des rares moyens de s’évader de la brutalité du front.

      

    Des mœurs victoriennes régnaient en URSS.

      

    On ne parlait pas de sexualité.

    Il n’y avait ni préservatifs ni bordels.

      

    Cette morale sexuelle répressive et les violences subies expliquent la bestialité des soldats lorsqu’ils tombaient sur des femmes allemandes.»

      

    «Ce qu’on oublie, c’est que les Soviétiques n’ont pas violé que les Allemandes, rappelle Ingeborg Jacobs, qui a collecté les témoignages de 200 victimes dans

    son livre Freiwild («Proie»), paru en septembre 2008.

      

    Ils ont violé des rescapées des camps de concentration, des Polonaises, des Hongroises, des Tchèques, et même les femmes soldats de l’Armée Rouge !»



    «Les viols massifs ont cessé avec l’arrivée des Américains ,

    en juillet 1945, précise Jochen Staadt.

      

    A partir de fin 1945, il y a encore eu quelques cas isolés.

      

    Mais ce n’était plus en pleine rue. Des sanctions exemplaires ont été appliquées.

      

    Certains soldats ont été exécutés devant leurs camarades pour viols.»

      

    Staline, soucieux d’asseoir son autorité sur le bloc de l’Est, reprend son armée en main, parquée dans des casernes, interdite de contacts avec les habitants.

      

    «Dès le 16 avril 1945, Staline a donné l’ordre à ses soldats d’épargner les civils, précise Ingeborg Jacobs. Pour mener à bien son dessein politique, il lui fallait éviter la haine de la population.»



    Pendant des mois, la peur des viols domine la vie des femmes dans la partie orientale de l’Allemagne.

      

    Et avec elle, l’angoisse des grossesses et des maladies vénériennes.

      

    A Senftenberg, au sud-est de Berlin, le responsable des services techniques de l’hôpital a récemment retrouvé dans le grenier le registre des patients de 1945.

      

    Entre juin et août 1945, «Interruptio» figure régulièrement en face du nom des patientes. Pendant ces trois mois, les médecins de l’hôpital pratiquent quatre à cinq avortements par jour, sur des femmes âgées de 17 à 39 ans.

      

    «Selon le registre, 80 % des opérations effectuées à Senftenberg durant l’été 1945 ont été des avortements.

      

    A une époque où l’avortement était illégal !» insiste Georg Messenbrink, qui a retrouvé ce document. Cette année-là, la mère de Ruth-Irmgard mettra au monde une petite fille qui ne survivra que quelques semaines.

      

    «Nous avions faim. Maman n’avait pas de lait.

      

    Bien sûr qu’elle a cherché à avorter.

      

    Mais le médecin lui a dit qu’il ne pouvait rien faire pour elle.

      

    Je ne sais pas ce que mon père a su plus tard de cette naissance.»



    Sourds reproches



    Jusqu’à la chute du Mur, les femmes se sont tues.

      

    A l’ouest du pays, le sentiment de culpabilité, la responsabilité pour les atrocités commises par les nazis interdisent toute évocation des horreurs subies par les civils allemands. «Nous étions un peuple de coupables.

      

    Il n’y avait pas de place pour les victimes allemandes», comprend Ruth-Irmgard.

      

    A l’Est, l’Armée Rouge est glorifiée par la propagande.

      

    Que le grand frère russe ait pu s’en prendre aux femmes allemandes ne colle tout simplement pas avec l’image officielle. «Le silence des femmes a commencé avec le retour des hommes, relate l’historienne Silke Satjukow.

      

    Tant qu’elles n’étaient qu’entre elles, les femmes ont réagi avec un certain pragmatisme, dicté par l’anormalité de la situation et la nécessité de survivre.

      

    On sait à la lecture de journaux intimes qu’il leur arrivait même de se saluer en se disant :

    "Combien cette nuit ?" Cela peut sembler macabre, ou cynique mais c’est la réalité.»


    Les hommes, qui n’avaient pu protéger épouses, sœurs ou filles, adressent aux victimes de sourds reproches.

      

    «Tu as bien dû avoir ton plaisir !»

    «Ne fais pas la chochotte, pour ces quelques minutes.»

    Le père de Ruth-Irmgard, de retour du front, s’étonne que sa femme n’ait pas pensé à sauver un de ses costumes dans son exode.

      

    Une femme à Berlin, le journal anonyme tenu entre avril et juin 1945 par une jeune Berlinoise, sera très mal accueilli lorsqu’il finit par sortir en 1959 en Allemagne, cinq ans après sa parution aux Etats-Unis.

      

    En 2003, sa réédition devient un best-seller, à l’heure où la société allemande n’a plus peur, ni honte de se saisir de son passé.



    «L’absence de reconnaissance par la société du dommage subi est l’une des composantes majeures du traumatisme», insiste le psychiatre Philipp Kuwert, qui mène une étude sur le trauma à long terme des victimes, pour l’université de Greifswald.

      

    «Cette étude n’aurait pas été possible il y a quelques années», insiste le psychiatre.

      

    Le tabou était trop fort. Suite à l’appel à témoins qu’il a lancé, 35 femmes se sont manifestées. La plupart ont près de 80 ans.

      

    «Nous cherchons à savoir comment ces femmes ont pu vivre toutes ces années sans aucun soutien psychologique.» Une fois son étude scientifique achevée, le médecin voudrait mettre en place une thérapie spécifique, destinée aux personnes âgées. Pour leur permettre, à l’image de Ruth-Irmgard, de retrouver la paix, au seuil de la mort.


    http://www.liberatio...rouge-cauchemar

    Clairon !

     

    Lopez dans son excellent Berlin rappelle qu'a partir d'un certain moment Staline donna l'ordre de cesser les exactions dans la mesure où les territoires passés sous contrôle soviétique seraient après guerre dans la sphère russe.

    Il s'agissait d'éviter autant que possible un ressentit visceral.

    Bref les viols furent encouragés (notament par la propagande officielle) ou tolérés puis ordre fut donné par la Stavka d'arrêter les conneries et ceci fut plus ou moins suivit ...

      

    Mais en tout cas vers janv fév 45 alors que les soviets entraient de plain pied en Prusse orientale selon Lopez les consignes étaient devenues claires "on se calme".    

      

     Les viols et violences ont atteints leur sommet lors de la prise de la prusse en janvier/février ( mais la caractére massif des viols existaient déjà avant ( Roumanie etc )) et ont entrainé des ruptures de la discipline rendant non opérantes des unités entières :

    le haut commandement soviétique a réagi contre ça

    Et à Berlin, les unités de combat de première ligne semblent s'être comportées de façon plus correcte , le problème est alors venu des unités de soutien qui ont massivement violenté la population de Berlin en toute impunité ( et ne parlons pas des villages ou des petites localités )            

      

    Paix trompeuse nuit plus que guerre ouverte.

     

    Lopez commence son ouvrage sur le massacre de Nemmersdorf

    (premier village Allemand a être occupé temporairement par les Soviétiques, largement utilisé par Goebbles pour pousser les soldats Germains à se battre jusqu'au bout).

      


    Je vous renvoi à certains articles de Diberville sur la prise de Berlin:

    http://diberville.bl...aux-femmes.html ainsi qu'au film "Le tambour"


    Le viol est l'arme traditionnel de toute armée voulant saccager un pays et plus encore quand le futur vaincu à massacrer à tout bras le peuple du futur occupant(imaginer la tronche du mari nazi convaincu voyant sa femme emmener par des barbares asiatiques bolcheviques...).


    Comme le dit Loki, les pays occupés ont aussi fait les frais de ces viols, même les déportées n'y ont pas échappé...

    Les Soviétiques n'ont pas le monopole de ce genre d'acte, les Allemands "seraient" à l'origine d'un million de naissance en Ukraine, des villages Italiens se souviennent encore des troupes coloniales Françaises, la Normandie des bataillons de logistiques US (La face caché des libérateurs), les Japonais à Nankin etc etc

     

     

     

     

     

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