Pour t’aider : la Seconde Guerre Mondiale en Italie en quelques dates :
-
Entrée en guerre l’Italie s’engage au côté de l’Allemagne 10 juin 1940
-
Débarquement allié en Sicile 10 juil. 1943
-
Arrestation de Mussolini 25 juil. 1943
-
Armistice italien 3 sept. 1943
-
L’armistice est rendu public : les Allemands occupent le territoire italien 8 sept. 1943
-
Mussolini libéré 12 sept. 1943
-
République de Salò 23 sept. 1943-avr. 1945
-
Mussolini arrêté et executé 27-28 avril 1945
-
Suicide d’Hitler 30 avril 1945
-
Capitulation nazie en Italie 2 mai 1945
-
Quand commence la participation des femmes à la résistance, en Italie ?
Depuis la guerre, les hommes sont des soldats ou des prisonniers et les femmes, livrées à elles-mêmes, doivent s’occuper du quotidien.
Face à la difficulté de trouver des vivres pour leurs enfants et leur famille, le soutien des femmes au fascisme commence à s’effriter.
A partir de 1941, des manifestations et des mouvements de protestation se multiplient face aux privations quotidiennes.
Les femmes prennent l’assaut des magasins ou des institutions chaque fois que les rations alimentaires sont trop peu conséquentes.
Mais, face aux manifestations sur les lieux de travail, dans les files d’attente ou lors de la fête du travail, la répression est très sévère.
Le cas de Maria Zanotti illustre bien les risques que couraient les femmes en prenant position contre la guerre et contre leur régime :
elle est tuée le 1er mai 1944 à Imola.
Les premiers mouvements organisés par les femmes débutent le 8 septembre 1943 : elles veulent empêcher que leurs proches tombent aux mains des allemands. En effet, l’Italie a signé l’armistice avec les Alliés et le pays est désormais occupé par l’Allemagne. La résistance à proprement parlé va commencé à s’organiser.
-
« Les femmes en pantalons » :
-
l’entrée dans la guerre des estafettes
De nombreuses femmes entrent dans la Résistance armée et deviennent des partisanes « combattantes ». Le rôle des estafettes est de porter des informations ou des vivres aux groupes de résistants qui vivent cachés.
Ces femmes choisissaient d’adhérer à un mouvement clandestin ce qui les conduisaient à mener une double vie.
A travers leur rôle maternel ou domestique, la séduction ou de fausses grossesses simulées, elles pouvaient plus facilement contourner les contrôles et éviter d’éveiller les soupçons. Une telle participation à la Résistance active à longtemps été ignorée ou laissée de côté tandis qu’était exaltée la figure de l’homme résistant.
Néanmoins, les femmes ont aussi agi de manière autonome en s’organisant dans les groupes de défense des femmes et d’assistance aux combattants : Gruppi di Difesa della Donna e per l’assistenza ai Combattenti della Libertà (GdDD).
Il s’agit d’une organisation politique qui n’appartient à aucun parti et qui fut fondée en novembre 1943. A la fin de la guerre, elle compte 70,000 inscrites.
-
Le drammatique bilan du rôle des femmes dans la guerre :
Les données officielles concernant la participation des femmes à la Résistance font état de 46,000 femmes arrêtées, torturées et condamnées.
2,750 furent déportées dans des camps allemands, 623 exécutées ou tuées aux combats et seulement 19, parmi les 35,000 femmes « combattantes », reçurent la médaille d’or de la défense nationale. Il est toutefois certains qu’elles furent bien plus nombreuses à prendre part, d’une façon ou d’une autre, à la lutte contre l’occupant allemand.
SOURCES /
https://lesfemmesetlasecondeguerremondiale.wordpress.com/2014/04/26/les-femmes-dans-la-resistance-italienne/