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    Est le cannibalisme la pire Loi sur qu'un être humain peut effectuer?

    Guerre et cannibalisme sont souvent corrélés.

     

     SUJET ULTRA TABOU

     

     

    C'est peut-être impossible de juger le cannibalisme dans un ensemble.

    Il y a des motivations clairement distinctes pour l'acte horrible de manger une autre personne,

    et pas tous sont nés de la haine.

     

    En Effet, parfois c'est vraiment une nécessité tragique quand la survie est sur les cartes.

     

    Mais pour ceux qui ont utilisé le cannibalisme comme un outil de violent de peur et de la propagande de guerre, ou les individus inhabituels qui ont cherché à perturber la bonne vie saine avec leur quête pour tuer et manger un autre, Nous ne pouvons que deviner au niveau de la haine qui doit demeurer au sein de leurs âmes.

     

     

    Guerre et cannibalisme sont souvent corrélés.

    Pendant les guerres mondiales, plusieurs actes de cannibalismes ont été commis, non seulement à cause de la famine, mais aussi de façon systématique par les camps ennemis, dont le Japon durant la Seconde Guerre mondiale, et dans les camps d'extermination.

     

    SUJET ULTRA TABOU.

    La seconde guerre mondiale est souvent citée comme une nouvelle guerre dans laquelle le cannibalisme fait sa réapparition hideuse comme une réalité. Les troupes nazies sont censés avoir mangé des prisonniers de guerre soviétiques et on a également signalé des soldats japonais en consommer la chair des alliés.

     

    L'historien Yuki Tanaka dit: “Le cannibalisme était souvent une activité systématique menée par des escouades entières et sous le commandement d'officiers.”

    Cependant, Il s'agissait généralement de la nécessité que la guerre ont défilé sur, diminué de fournitures et de soldats étaient confrontés à la désespérément véritable choix entre manger de la chair humaine ou mourir de faim.

    Dans de très rares cas, la chair était même coupée de personnes vivant.

     

    Peut-être le meilleur documenté des cas de ce Chichi-jima a eu lieu en février 1945, vers la fin de la guerre.

     

    Cinq aviateurs américains furent capturés et mangés, avec leurs membres amputés un par un pour garder la viande fraîche.

    Guerre peut pousser les gens à des mesures extrêmes, indéniablement.

    Plus Tard, cinq des 30 Les soldats japonais ont été trouvés coupable et pendu en conséquence.

    Il semble étrange qu'en temps de guerre, Quand toutes les règles habituelles sont abandonnés, cannibalisme resterait un

     

    SUJET ULTRA TAOU, choquant et un crime punissable de mort. Peut-être qui indique simplement comment dégoûtant de la race humaine y trouve l'idée de consommer la chair d'une autre personne.

     

    L'affaire de Nazino est un cas saisissant : environ 6 000 personnes, considérées comme déclassées, ont été déportées par Staline sur l'île de Nazino au printemps 1933. La nourriture étant rationnée à l'extrême, au moins une dizaine d'actes de cannibalisme humain ont été recensés.

    Viven5
    Il n'est pas seulement la violence de la guerre qui pousse les gens à l'extrême, rapports du cannibalisme ont également tendent à émerger durant les périodes de famine extrême. Russie en 1921 est un des cas plus connus et documentés de ce, Lorsque les individus furent administrées systématiquement un choix entre manger de la viande humaine et rien manger du tout. Il est difficile pour nous – dans notre confort pertinente et le luxe – pour comprendre comment impossible cette décision doit être.

    Plus récemment, La Corée du nord est également répandue pour avoir été en proie de cannibalisme dans les années 90 en raison d'un manque de nourriture. Les voyageurs chinois a déclaré avoir vu le cannibalisme, alors que le dirigeant coréen Kim Jong-Il est pensé pour avoir commandé un reserrement sur la pratique horrible.

    Cas extrême le plus connu de l'histoire de recourir au cannibalisme pour survivre était sans doute les victimes de la 1972 Andes air crash, qui seulement 16 gens qui ont survécu du. L'avion a été affrété par l'équipe de Ruby Stella à Montevideo en Uruguay et un film, Alive, faits de l'affaire. Les survivants (sur la photo ci-dessus) ont été secourus plus tard deux mois après l'accident et a eu recours à manger la chair des morts compagnons de voyage pour survivre.

    Survivor Nando Parrado a écrit dans son livre: « En haute altitude, besoins caloriques de l'organisme sont astronomiques… Nous étions affamés au sérieux, sans espoir de trouver de la nourriture, mais notre faim grandit bientôt si vorace que nous avons cherché de toute façon… encore et encore nous récuré le fuselage à la recherche de miettes et morceaux. »

    Il n'y avait rien à manger et les survivants seraient mort de faim s'ils n'avaient pas mangé de la chair humaine de leurs compagnons de voyage, qui était mort dans l'accident lui-même ou dans une avalanche plus tard.

    Cependant, manger de la viande humaine doit se prononcer, avec que chacun de ces survivants devra vivre éternellement.

     

     

     

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  • POUR MEMOIRE celà me tient vraiment à coeur !!
     
     
     
    ( pendant que certains ULTRA fachos américains ! oui il y en a eu !
    et pas des moindres !!! LE PARTI AMERICAIN FIRST GERMAN !
     
    dont l'aviateur LINDBERGH, le père de JFK ! des miliers de PRO NAZIS en AMERIQUE !
     
    des MILLIERS de JEUNES HOMMES, de JEUNES FEMMES, MILITAIRES, infirmières , radio, pilotes ambulanciers...
     
    tous les corps d'ARMEE AMERICAINS, BRITANNIQUES... QUEBECOIS !
    CANADIENS..
     
     
    tous les ALLIES sont venus en FRANCE et en EUROPE pour la LIBERTE des PEUPLES !!
     
     
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    Omaha Beach est la plage du débarquement de Normandie qui a provoqué le plus lourd bilan des pertes du Jour J (30 % du total des pertes du 6 juin) et
    elle partage avec Juno Beach, le taux de perte le plus fort avec près de 8 % des effectifs débarqués dont beaucoup par noyade
     
     
     
     
    Hitler et Ford (qui reçoit d’Hitler la grande croix de l’Aigle allemand)
     
    Plus de 1 000 Américains sont tués et 2 000 blessés sur Omaha (le bilan précis reste inconnu), 90 % des hommes la première vague étant tués ou blessés.
     
     
     
    L’histoire retient le surnom de « Bloody Omaha » (Omaha, la sanglante) que des films célèbres comme Le jour le plus longou Il faut sauver le soldat Ryan ont mis en scène.
     
    http://6juin.omaha.free.fr/10cim/111_histoire.php
     
     
     
     
     
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    DES ORDURES ont fricoté avec HITLER et les  NAZIS dès les années 30 !
    pour faire des AFFAIRES !!
     
    Comme FORD !!!
    le constructeur automobile qui a livré des chars des BLINDES aux NAZIS !!
     
    OMAHA BEACH la SANGLANTE !!!Rien que là !! des milliers de MORTS ! l'eau de mer était rouge de sang !!!!!
     
    MILITAIRES ! HOMMES , jeunes HOMMES ! FEMMES !!
    et des CIVILS !!
     
     
    CIMETIERE PROVISOIRE !! ils sont venus en FRANCE dans lanuit du 6 juin 1944 ! il y a eu aussi des représailles dans toute la région et dans toute LA FRANCE !! des massacres !!
     
    pendant que des PEIGNE-CULS ! ont fait des AFFAIRES à milliards de dollars !!! en deutsch Marks ! en FRANCS ! tous ces partis de MERDE FACHOS !! en AMERIQUE aussi !!!!
    le Père de JFK !! Lindberg !! et d'autres FELES du CIBOULOT !!!
     
     
    UN  grand nombre !!! ont laissé périr tous ces JEUNES ??
    mais je vous vomis dessus !!! des milliers de tombes en Normandie !!!
     
     
    des PAUVRES JEUNES  !!! On retrouve même encore maintenant des dépouilles !! des objets, des armes de jeunes MORTS !!!
     
    ils sont morts POURQUOI ??? pour VOS COMPTES en BANQUE ??
     
     
     
    JE VOUS VOMIS dessus !! les FACHOS !!!! et vous avez recruté des NAZIS via CIA après la guerre ???
    JE VOUS MAUDIS !!
     
     
     OMAHA BEACH - LE CARNAGE !
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    Pointe du Hoc
     
    A mi-distance entre Omaha Beach et Utah Beach, la Pointe du Hoc domine la mer de sa falaise verticale de 40 m.
     
     
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    La Pointe du Hoc et ses batteries de 155mm sont une épine dans le dos du commandement allié.
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    La seule possibilité pour l’investir est de l’escalader, la mer en contrebas représentant un risque trop important pour une opération aéroportée.
     
     
    Cette mission presque irraisonnée sera confiée au 2e bataillon
     
    de Rangers du Lt-Colonel Rudder, unité d’élite dont l’entrainement en Angleterre est à la hauteur de l’impossible qui lui est demandé.
     
    L’assaut initial est prévu à 6 heures 30 et 225 Rangers, sous le commandement du colonel Rudder, participant lui aussi à l’attaque.
     
     
    A 7 heures, soit une demi-heure après l’assaut initial, les Rangers doivent signaler aux bateaux Alliés au large que la Pointe est capturée en tirant une fusée éclairante.
     
     
    Les Alliés doivent alors envoyer 500 Rangers en renfort pour retenir les contre-attaques allemandes et permettre d’attendre les troupes débarquées à Omaha Beach du 116ème régiment d’infanterie américain.
     
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    Les Rangers doivent escalader la falaise des deux côtés de la Pointe du Hoc, Ouest et Est, capturer les bunkers et blockhaus qui renferment les pièces d’artillerie allemandes et les détruire.
     
     
    L’horaire doit être respecté si les américains veulent recevoir les 500 Rangers en renfort.
     
     
     
     
    Ils seront relevés le 6 juin par les hommes du 116ème régiment d’infanterie américain, accompagnés de chars Sherman, en provenance de Vierville, à l’ouest,
    au secteur d’Omaha Beach.
     
     
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    Si à 7 heures Rudder n’a pas lancé une fusée éclairante indiquant la prise de la Pointe du Hoc, les 500 Rangers de renforts seront directement envoyés à Omaha Beach, secteur Charlie.
     
     
    Les 225 Rangers, éclaboussés par l’eau et l’écume glaciale, atteint par le mal de mer en partie, chargés de leur équipement, naviguent dans les péniches de débarquement vers les falaises, cachées par la fumée des explosions, des incendies et par l’écran de fumée protégeant l’Armada alliée.
     
     
     
    Une équipe se chargera de la Pointe de la Percée, à l’est de la Pointe du Hoc, surmontée d’un site radar allemand.
     
     
     
    Mais le courant est fort ; les barges sont déportées vers l’est et, quelques dizaines de mètres avant d’atteindre la falaise, Rudder réalise que la falaise vers laquelle ils se dirigent n’est pas la bonne…
     
     
    Les barges affectées au transport des soldats devant débarquer à la Pointe du Hoc font demi-tour et naviguent en longeant la côté vers l’ouest.
     
    Ils arrivent enfin en vue de leur objectif : il est 7 heures.
     
    A ce moment, les Alliés sur les bateaux, n’ayant pas vu la fusée éclairante signalant la prise de la falaise, s’imaginent que l’opération est un fiasco total. Les 500 Rangers destinés à renforcer Rudder et ses hommes sont alors dirigés vers la plage d’Omaha, où le débarquement a commencé…
     
    Il faut faire machine arrière ; l’assaut commence avec une demi-heure de retard, détail catastrophique car les 200 Allemands servant la position ont eu le temps de se ressaisir. Les Rangers sont accueillis par une grêle de balles, d’obus de mortiers, de grenades à manche. Leurs cordes trempées ne leur permettent pas d’escalader la falaise, même pour les acrobates qu’ils sont.
     
     
    Certains tenteront l’ascension à mains nues, avant de se briser le dos en contrebas pour la plupart.
     
    Après de longues minutes au cœur de l’Enfer, les premiers éléments réussissent enfin à se hisser au sommet de la position :
     
     
    ils y découvrent un paysage d’apocalypse , le terrain est éventré par les 600 tonnes de bombes de l’aviation, le sol est jonché de cratères monstrueux et de décombres.
     
    Profitant d’un système de souterrains reliant les casemates les unes aux autres, les Allemands apparaissent et disparaissent à volonté, chaque tir tue, les Rangers s’écroulent un à un, mais continuent de s’accrocher à la Pointe du Hoc.
     
     
     
    Les pertes sont très élevées : sur les 225 Rangers débarqués, 90 sont hors de combat pendant l’escalade de la falaise et la prise de la batterie allemande.
     
    Ce n’est que le 8 juin que les troupes alliées auront la totale maitrise du lieu.
     
    Longue de huit kilomètres, la zone de débarquement s’étendait sur la côte occidentale du Calvados, depuis Sainte-Honorine-des-Pertes à l’est jusqu’à Vierville-sur-Mer à l’ouest, sur la rive droite de l’estuaire de la Douve.
     
     
    L’objectif à Omaha était de s’emparer et, ensuite, de tenir une tête de pont de huit kilomètres de profondeur entre Port-en-Bessin et la Vire et, dès que possible, de faire la jonction à l’est avec les Britanniques et à l’ouest avec le VII Corps américain débarqué à Utah Beach afin d’établir une tête de pont continue sur la côte normande.
     
    La section du mur de l’Atlantique face aux assaillants était défendue par environ 2 000 hommes provenant de deux divisions allemandes.
     
    De multiples obstacles avaient été installés sur la plage pour interdire tout débarquement. Ces obstacles étaient sous le feu de positions fortifiées construites sur le talus et la crête et équipées de mitrailleuses ainsi que de canons.
     
     
     
    On y trouvait aussi des observateurs d’artillerie chargés d’ajuster les tirs de batteries déployées plus dans la profondeur.
     
    – Omaha beach
     
    Omaha Beach est l’appellation utilisée par les Alliés pour désigner l’une des cinq plages du débarquement de Normandie. Affectée aux troupes américaines, elle est celle où les Alliés perdirent le plus de troupes ce qui lui vaut le surnom de « bloody Omaha »
     
    (Omaha, la sanglante) ou encore « the Beach of blood ».
     
    Le plan de débarquement ne se déroula pas comme prévu et dès le début, la situation prit une tournure catastrophique pour les Alliés.
     
    Le bombardement aérien et naval avait manqué ses cibles et n’avait pas neutralisé les défenses ennemies.
     
    Les troupes américaines allaient se heurter à des positions allemandes quasi intactes.
     
    De plus la mer était agitée et le vent fort.
     
    La quasi-totalité des chars amphibies coula et seuls quelques-uns atteignirent la plage.
     
    Omaha Beach est la plage du débarquement de Normandie qui a provoqué le plus lourd bilan des pertes du Jour J (30 % du total des pertes du 6 juin) et elle partage avec Juno Beach, le taux de perte le plus fort avec près de 8 % des effectifs débarqués dont beaucoup par noyade. Plus de 1 000 Américains sont tués et 2 000 blessés sur Omaha (le bilan précis reste inconnu), 90 % des hommes la première vague étant tués ou blessés. L’histoire retient le surnom de « Bloody Omaha » (Omaha, la sanglante) que des films célèbres comme Le jour le plus long ou Il faut sauver le soldat Ryan ont mis en scène.
     
    « Des bombardiers s’approchèrent à nouveau de la côte. Je me tenais dans mon bunker enterré. Devant moi il y avait la mitrailleuse lourde sur son affût tournant. Trois ouvertures de tir étaient orientées vers la mer. Je vérifiai encore une fois les bandes de cartouches. Je cherchai à me concentrer sur mon arme pour éviter de penser. Maintenant les bombardiers étaient au-dessus de nous et il était trop tard pour risquer le saut dans le trou individuel, qui devait nous offrir un abri en cas d’attaque aérienne. C’était trop tard pour cela. Je me fis donc tout petit sous le socle de la mitrailleuse. Les bombes s’enfonçaient dans le sol sablonneux et rocailleux en hurlant et en sifflant. Nous étions plongés dans la boue et la fumée. Le sol tremblait, Les yeux et le nez étaient pleins de poussière. Le sable crissait sous les dents. Tout espoir d’aide était perdu : nos avions tardaient à venir. Il n’y avait pas de canons de DCA dans cette partie de la côte.
     
    Les bombardiers pouvaient lâcher leur charge mortelle impunément. Entre temps, de lourds obus d’artillerie de Marine explosèrent. Depuis une tranchée, j’eus l’occasion d’observer, comment les bombardiers lourds lâchaient leurs charges meurtrières sur un point d’appui voisin. Bombes et obus de l’artillerie navale s’enfonçaient dans le sol, projetant en l’air des mottes de terre, du barbelé, et des blocs de béton. Mais ce n’était pas tout : La flotte de débarquement qui s’approchait dans la grisaille matinale préparait des choses encore plus effrayantes pour les points d’appui. Pour nous commençait un combat sans issue. Peut-être est-ce justement ce désespoir qui a contribué à ce que nous nous défendîmes si amèrement. Nous voulions survivre.
     
    « Une flotte s’étendait devant notre côte à perte de vue. De gros bateaux de guerre semblaient se tenir devant nous, comme pour une parade. Le spectacle, pour les rares survivants du bombardement naval, a été une aventure vécue unique mais effrayante.
     
    Souvenirs de Franz Gockel , soldat dans le WN62, Omaha Beach le 6 juin 1944
     
    – Cimetière de Colleville
     
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    SOURCES du super BLOG de 
     
    http://campuscassinoslo.org/?p=34
     
     

    Le cimetière américain de Colleville-sur-Mer (Normandy American Cemetery and Memorial) est un cimetièremilitaire américain, situé juste au-dessus de la plage dite d’Omaha Beach, dans la commune de Colleville-sur-Mer. Inauguré officiellement en 1956 avec son mémorial, ce cimetière honore les soldats américains morts pendant la bataille de Normandie lors de la Seconde Guerre mondiale. Cette nécropole de 70 hectares est installée sur les hauteurs qui surplombent la plage d’Omaha Beach, l’une des plages du débarquement de Normandie. Le littoral à cet endroit est protégé.

    Le cimetière a remplacé un premier cimetière provisoire dit de Saint-Laurent établi à proximité dès le 8 juin1944

    Dans le cimetière sont enterrés les corps de 9 387 soldats, dont 307 inconnus et quatre femmes, principalement morts le jour du débarquement ou dans les combats des semaines suivantes en Normandie

    –         Cimetière de La Cambe

    Le cimetière militaire allemand de La Cambe fut inauguré le 21 Septembre 1961.  21.300 soldats y reposent. La plupart des victimes de guerre qui reposent ici sont tombées entre le 6 Juin et le 20 Août 1944. Beaucoup de ces soldats étaient encore très jeunes – ils n’avaient que 18,19 ou 20 ans. Ils sont morts lors du débarquement des Alliés et des combats qui lui ont succédé.

    Le Service Americain des Sépultures Militaires inhuma les soldats allemands et américains dans deux grands terrains adjacents. En 1945, conformément aux voeux des familles, les Américains transfèrent dans leur patrie environ deux tiers de leurs soldats morts au combat. Pour les autres, on créa, à 15 kilomètres environ de la Cambe, le cimetière américain de St Laurent-sur-Mer (Colleville). En 1954, il a été décidé dans l’accord franco-allemand relatif aux tombes de guerre, d’aménager le site de La Cambe pour en faire l’un des six cimetières de regroupement allemands en Normandie.

    Texte de Céline Thiery

     
     
     
     
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    « Toute la France admire les gars du maquis et le monde entier rend hommage à ses français admirables ».

     

    Cette déclaration du 17 aout 1944 de Jean Oberlé, au micro de la BBC, est le point de départ de cette étude historique menée par Fabrice Grenard. Agrégé et docteur en histoire, l'auteur enseigne en tant que maître de conférence à Sciences Po Paris. Il a notamment publié La France du marché noir en 2008.

     

    Cet ouvrage possède un double objectif : il s’agit à la fois d’étudier un sujet peu abordé tout en déconstruisant la légende noire d’une Résistance qui n’aurait pas pris en compte ses dérives internes.

     

    La Résistance utilise officiellement le terme de « maquis noirs » pour dénoncer certains maquis qui ne se sont pas ralliés à ses instances ou à ses directives. Cette expression illustre le caractère particulièrement incontrôlable de ces mouvements armés qui utilisent le label de "maquis" pour éventuellement couvrir leurs exactions. L’idée de « faux maquis » est l’expression choisie par les historiens pour aborder scientifiquement cette question épineuse.

    Le raisonnement de l’auteur part d’un constat : la désintégration de l’Etat Français à partir de 1943.

     

    La dissolution de la "légitimité" du régime de Vichy laisse alors des espaces de pouvoirs dont se saisissent les mouvements armés résistants ou non en mettant localement sur pied une administration parallèle, parfois guidée par ses propres lois. Les maquis évoluent en effet dans des situations juridiques particulières, et cet état de fait est aggravé en cas de non affiliation aux instances officielles de la Résistance.

     

    Pour survivre les maquis doivent imaginer et développer une relation propre avec la population, qui consent assez régulièrement à coopérer tant que leur poids sur la vie du pays n’est pas trop lourd.

     

    Le ravitaillement de groupes, parfois nombreux, passe même en dernier recours par une forme de banditisme lorsqu'il devient indispensable de trouver de quoi survivre. Ces actes visent tout particulièrement les administrations ou les représentants officiels, mais ses actions illégales peuvent aussi être menées contre des particuliers considérés comme collaborateurs. Si la tradition des bandes de pillards n’est pas récente elle va ressurgir pendant cette période. Des "faux maquis" peuvent être en plus ou moins grande partie composés de criminels de droits communs, de services de renseignements qui visent à décrédibiliser la résistance ou encore de jeunes exaltés qui voient dans ce moment de l’histoire une opportunité pour s’enrichir. Ces actions vont parfois mettre en péril le support populaire -tel le maquis Lecoz- et vont pousser la Résistance à prendre des mesures, jusqu'à mener de véritables opérations militaires pour mettre ces faux maquis hors d’état de nuire, voire même à coopérer ponctuellement avec l’administration du régime de Vichy pour les détruire. Dans un contexte troublé, la concurrence entre mouvements résistants communistes et non communistes contribue à entretenir le flou et à rendre certains mouvements difficiles à catégoriser. Le retour à l’ordre implique une mise au pas des maquis non affiliés et l’étude de leurs actions. Ces procédures vont conduire à la reconnaissance officielle de leur action, ou au jugement de leurs responsables par des cours de justice plus ou moins appropriées.

    Le phénomène maquisard est un phénomène encore plus complexe qu'on ne le pense généralement, et cette étude historique permet une bonne première approche de cette compléxité. La démonstration est appuyée par des exemples précis et bien référencés. L’apport de cette étude peut aussi constituer son point faible majeur : en effet, l’auteur montre le flou juridique qui régit les actions de certains maquis, mais cette frontière entre légalité et illégalité ne conditionne pourtant pas toujours leur légitimité, Le critère déterminant est en fait le rapport entretenu à la population. Cette « zone grise », si elle est une clé importante, n’est pas suffisante pour dresser une typologie des maquis ou faux maquis. La distinction entre les deux types doit être encore précisée et formalisée. A raison, l’auteur présente d'ailleurs ce domaine d’étude comme un champ à approfondir.

    Les lecteurs intéressés par la Résistance trouveront dans cet ouvrage une source importante de documentation et surtout un regard neuf sur ce moment si particulier de notre histoire.

    Thibault Laurin.

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    Histoire de remettre..... l’histoire sur les rails....
     
    et les pendules à l’heure...
    SUR LA RESISTANCE....
     
    et le comportement d’une grande majorité de FRANCAIS dès JUIN 1940....
    Sans vouloir créer de polémique, et pour rendre au contraire tous les honneurs à ceux qui se sont engagés dans la résistance,
     
    il conviendrait quand même de préciser qu'ils furent très minoritaires au sein de la population française.
     
     
     
    La grande majorité est restée silencieuse, et les collaborateurs des nazis étaient bien plus nombreux que les résistants, tout au moins jusqu'à l'été 1943.
     
     
     
     
    Dès 1940, la population a choisi son camp, un grand nombre de Français
    vénèrait leur MARECHAL PETAIN.. il faut le dire !
     
     
     
     
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    lors de l’arrivée en JUIN 1940 de l’OCCUPANT, les rues n’étaient pas vides, surtout aux Champs Elysée....
     
    les RARES Français qui se sont engagés dans la résistance dès 1940 l'ont fait à titre individuel ou au sein de petits groupes isolés, agissant de façon spontanée, sans mots d'ordre, sans liens entre eux.
     
     
    Quatre facteurs extérieurs à la résistance ont favorisé son développement :
     
    • En juin 1941, l'attaque allemande contre l'Union soviétique a levé les équivoques qui pouvaient subsister chez certains militants communistes depuis le pacte germano-soviétique d'août 1939, et a renforcé la détermination des résistants communistes qui constituaient, depuis 1940,
    • la cible privilégiée de la répression nazie et vichyste.
    • En septembre 1942, l'établissement du Service du travail obligatoire ( STO ) a poussé les réfractaires à rejoindre les maquis.

     

     

    • En novembre 1942,l'invasion de la zone Sud par la Wehrmacht a discrédité le régime de Vichy incapable de s'y opposer, anéanti le mythe d'un « Vichy-bouclier », État indépendant et souverain jouant le double-jeu pour le plus grand intérêt de tous les Français, et elle a uniformisé les conditions de la résistance dans les deux zones.

     

     

     

    • En février 1943, la capitulation de la VIe Armée allemande à Stalingrad a fait s'effondrer le mythe de l'invincibilité de la Wehrmacht et de la victoire définitive du Reich hitlérien auquel le régime de Vichy avait adhéré.

     

     

    Les maquis se sont particulièrement étoffés à ce moment-là, notamment du fait que beaucoup d'hommes ont choisi la clandestinité plutôt que d'être réquisitionnés pour le STO.
    Et parmi ceux-là, même pas la moitié ont pris les armes contre l'occupant...!!
     
     
    ---------------------------------------------------
     
     
    CE QUI ME FAIT SOURIRE...
     
    lorsque l'on parle de résistance Française, votre interlocuteur nous narre la tête haute,
     
    “mais mon Père, mon Grand Père "ont fait de la résistance " pendant la guerre...
    il était Chef de Maquis.... “
    dont, une femme je me souviens...
     
    je lui demande ..
     
    quel âge a-t-il ?
     
    Mon Père est né en 1943 !!
     
    Super ! il cachait déjà les biberons ? !!
     
    LE PLUS JEUNE RESISTANT de FRANCE ??!!
     
    --------------------------------------------------------
     
     
     
    C'est donc une infime partie du peuple français qui a "sauvé" l'honneur.
     
    Les RESISTANTS de la dernière heure..
     
     
    qui peu de temps avant fricotait avec les verts de gris...
    connaissaient le chemin des KOMMANDANTUR pour aller baver sur leurs voisins, où la voisine qui n’a jamais voulu partager son lit...
     
     
     
    Ces ORDURES ont fait emprisonner des pauvres gens !
     
    certains ont été déportés ! massacrés !
     
     
     
    et après tout celà !!! ont eu l'audace de glorifier le TRICOLORE !! et même certains ont touché des pensions ... après la guerre d'anciens combattants !!!
     
     
     
     
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    Mais je suis sûre qu'à l'heure actuelle, avec la régression des consciences qui caractérise
    "l'esprit du temps" si tant est que nous puissions parler d'esprit,
     
     
    on trouverait encore infiniment plus de "collabos",
     
     
    et beaucoup moins de résistants... beaucoup moins !
     
     
     
     les plus vaillants ?!!
     
    ZERO !!!
     
     
     
     
     
     
     
     
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    Qu'est-ce qu'un "collaborateur" ? 

    Pourqui faire l'Autruche et ramasser ce que l'on peut ?

     

    Qu'est qu'un COLLABORATEUR ?

    Manipulation = soumission = processus DICTATURE

     

    La stratification sociale est l'un des dispositifs les plus favorables au transfert de responsabilité (et donc de "l'obéissance").

    RECOMPENSE si tu te soumets, PUNI si tu refuse ! donc tu acceptes ?

    = PRINCIPE de la DICTATURE

    (exemple la PUBLICITE incite fortement les femmes et les hommes à se procurer

    absolument de nouveaux produits, sinon "ils" vont être traités de looser ! )

     

    Le déterminisme psychologique et la soumission à l'autorité

     

    On parlera de déterminisme psychologique pour qualifier les mécanismes par lesquels l'homme se trouve déterminé dans son comportement par des forces ou des mécanismes psychologiques qui échappent au contrôle de sa raison et de sa conscience. 

     

    Nous avons choisi de l'illustrer à travers une expérience qui met en lumière la présence en l'homme de forces qui échappent au contrôle de sa raison et de sa conscience pour la bonne et simple raison qu'ils sont inconscients :

     

    l'expérience de Milgram.

     

    Pour que des mécanismes inconscients soient mis en lumière, il fallait :

     

        a) que les individus soient conduits à adopter un comportement directement opposé à leurs principes de justification conscients

        b) que l’impératif régissant ce comportement échappe à la conscience des individus, qu’ils ne le mobilisent donc ni dans les prévisions qu'ils effectueraient concernant leur comportement à venir, ni dans les tentatives de " rationalisation ",d'explication  qu’ils peuvent effectuer de leur comportement passé.

     

    L'expérience de Milgram prend sens dans l'espace de recherche ouvert après la seconde guerre mondiale, espace au sein duquel les scientifiques du monde occidental cherchent à mettre en lumière des mécanismes psychologiques susceptibles d'expliquer de façon rationnelle les processus d'obéissance collectiveque le régime nazi (mais pas seulement) a cruellement révélés. 

     

    Comment construire un modèle rationnel du fonctionnement psychologique de l'homme qui permette de comprendre le renoncement collectif à des valeurs fondamentales au profit d'une obéissance aveugle ?

     

     

    - je te donne de l'argent...je te le prête.. tu n'en as plus ? je t'en reprete... si tu n'acceptes pas... je te PUNI ? 

    non je t'en reprete pour que tu soumette dans le GROUPE  ( U.E. )

     

    Un système stratifié permet à l'écrasante majorité des individus de se considérer comme des chaînons intermédiaires ; 

     

    et c'est cette innocence  qu'ils tâcheront de préserver en se tenant à la plus grande distance possible desconséquences de leurs actes. "Je n'ai fait qu'obéir à la loi ; le reste ne me regardait pas" : je ne suis l'auteur ni de la décision (qui m'échappe), ni de ses conséquences (que j'ignore) : 

     

    en quoi serais-je responsable ? Tel est le raisonnement de l'individu obéissant, c'est-à-dire de l'individu "normal" et soumis.

     

    Plusieurs facteurs historiques et culturels nous conduisent à envisager dès l'abord "le collaborateur" comme un être dénué de conscience, de tout sens moral, comme l'individu qui a "pactisé avec le diable", en l'occurrence l'abominable Hitler. 

     

    Une première remarque s'impose d'emblée : 

     

    étant donné la part de citoyens français qui se sont livrés à un tel "pacte" durant l'Occupation, une telle optique nous conduirait à considérer que la majorité de la nation française se trouvait alors dépourvue de conscience morale. 

     

    Ce qui, à bien y réfléchir, pose problème. Le problème du "collaborateur", si on accepte de ne pas limiter cette catégorie aux seuls miliciens fanatiques, c'est précisément qu'il ne correspond pas à un monstre, mais à l'individu ordinaire

     

    L'individu qui a supporté sans résistance le principe de l'exclusion, du marquage, de la dénonciation et de la déportation des Juifs, des homosexuels, etc. ne constitue pas l'exception, mais la règle générale. 

     

    En d'autres termes, il faut accepter le principe de départ selon lequel les collaborateurs n'étaient en rien des individus "méchants" ou malveillants... puisque la méchanceté n'a de sens qu'eût égard à une norme, et que le collaborateur était cette norme.

     

    Le collaborateur est donc l'individu normal ; il est donc préférable de cesser de stigmatiser et de le haïr, sous peine de misanthropie pure et simple. Mieux vaut chercher à le comprendre, puisqu'en le comprenant c'est nous-mêmes, en tant que gens normaux, que nous comprendrons.

     

     

    Or le collaborateur des années 1940 avait de nombreuses raisons de se soumettre à l'autorité (bien davantage, en réalité, 

    que les cobayes de Milgram !), même en faisant abstraction des risques majeurs que la désobéissance aurait impliqués, pour lui et les siens.  

     

    D'une part, l'autorité était ici celle du gouvernement et de la Loi, bien supérieure au sein de l'inconscient collectif à celle d'un simple universitaire. 

     

    Et d'autre part, les justifications rationnelles de l'obéissance ne manquaient guère : n'est-il pas déraisonnable de vouloir s'opposer aux autorités gouvernementales dans une période d'occupation ? 

     

    Qui peut raisonnablement tenter la guerre civile lorsque la nation n'échappe que d'un cheveu à l'oppression totale ? 

     

    Et qui peut, dans une période d'incertitude radicale, refuser de joindre sa confiance à celle que le corps social accorde à l'une des figures héroïques de la nation (Pétain fut l'un des héros de la première guerre) ?

     

    62,5 % des individus torturent et tuent un individu innocent pour la seule et unique raison qu'un scientifique l'exige ; 

     

    comment  douter qu'une écrasante majorité de citoyens acceptera le principe de la dénonciation (active) des Juifs lorsque le chef légitime du gouvernement d'un Etat sous Occupation le leur commandera ?

     

    La collaboration n'implique pas davantage une adhésion totale aux principes nazis que l'expérience de Milgram ne repose sur l'adoption des "valeurs" de l'expérience. Ni le collaborateur moyen, ni le cobaye n'agissent conformément àleurs  convictions : 

     

    Ils obéissent simplement à l'impératif inconscient qui leur commande de se soumettre à l'autorité, quel que soit le conflit qui s'instaure avec leurs propres valeurs. 

     

    Telle est sans doute l'une des principales explications au fait qu'aucune résistance civile ne s'oppose à la rafle des Juifs à Paris, 

    notamment les 16 et 17 juillet 1942 (rafle dite "du vel'd'hiv").

     

     

    Pas plus qu'il n'y en aura, toujours à Paris, autour du 17 octobre... 1961 ! Les Juifs auront laissé place aux Algériens (qui feront l'objet d'un couvre-feu spécifiquement réservé aux Français Musulmans d'Algérie... évitons de l'oublier) ;

     

     le Vélodrome d'Hiver sera remplacé par la palais des Sports, le Parc des Expositions, le stade de Coubertin, le Centre d’Identification de Vincennes... L'un des responsables, lui, n'aura pas changé (Maurice Papon) ; les mécanismes psychologiques de l'obéissance non plus.

     

    Y en aurait-il davantage de nos jours, si l'on venait à organiser de nouvelles rafles ?

     

    Nous avons peu de raisons de le penser. 

     

    Pas plus que nous n'avons de raisons de supposer que cette obéissance supposerait une adhésion aux valeurs et principes servant de justification officielle à ces nouvelles rafles. La soumission à l'autorité est un principe explicatif beaucoup plus puissant que la méchanceté, l'égoïsme ou la barbarie. 

     

    Ce sont généralement des "gens normaux" qui sont les exécuteurs des massacres ; et les gens normaux ne sont pas méchants : ils obéissent.

     

     

    Terminons cette page (peu rassérénante, je l'admets) en indiquant l'un des facteurs qui, pour Milgram, renforce l'efficacité du principe de soumission à l'autorité : la stratification sociale. 

     

    Le transfert de responsabilité sur lequel repose, nous l'avons vu, l'obéissance, est d'autant plus facile que l'individu se trouve explicitement débarrassé de l'un des termes du processus d'action. Le schéma global d'un acte implique la décisionet le comportement qui lui correspond. 

     

    Or dans un système social stratifié, ceux qui prennent les décisions ne sont pas les exécutants, et inversement. 

     

    Il est donc plus facile, pour le "décideur", de nier toute responsabilité à l'égard d'un acte qu'il n'a pas lui-même exécuté ("je n'ai fait que signer des papiers") ; 

     

    comme il sera plus facile, pour l'exécutant, de nier la responsabilité d'un acte qu'il n'a en rien décidé ("je n'ai fait qu'obéir"); comme il sera (encore) plus facile pour tous les membres de la chaîne de distribution du commandement de nier toute responsabilité à l'égard d'un acte qu'ils n'ont ni décidé, ni commis ! 

     

    La stratification sociale est l'un des dispositifs les plus favorables au transfert de responsabilité (et donc de l'obéissance).

     

    C'est l'une des raisons qui expliquent la manière dont certains pays appliquent actuellement la peine de mort, prenant soin de maintenir une distance entre l'acteur et le dernier maillon de la chaîne d'exécution. 

     

    Ainsi, les mises à mort par injection létale impliquent, aux Etats-Unis, un dispositif ingénieux qui, reprenant le vieux principe du fusil non chargé dans les pelotons d'exécution, fait intervenir non pas un, mais deux, voire trois "bourreaux". 

     

    Tous activeront un interrupteur susceptible de déclencher l'injection : un seul le déclenchera effectivement. 

     

    Personne ne saura jamais lequel est "responsable", un ordinateur brouillant les données immédiatement après. 

     

    Ceci permet à l'exécuteur de se considérer comme un simple maillon intermédiaire, comme tel irresponsable. 

     

    Il n'a fait qu'appuyer sur un bouton (ce qui n'a peut-être tué personne), conformément à un ordre (qu'il n'avait pas lui-même donné).  

     

    Existe-t-il aujourd'hui des personnes démunies, n'ayant commis ni crime ni délit, que l'on traque, que l'on dénonce, que l'on enferme, que l'on expulse sans respect pour nos valeurs fondamentales, au nom du "respect de la loi" ?

     

    Telles sont les seules questions auxquelles peuvent légitimement nous conduire l'expérience de l'histoire... et de la psychologie expérimentale. 

     

    A nous de nous servir de ces connaissances pour tenter, non de devenir héroïque, mais pour améliorer le comportement de l'homme "normal",notre comportement, en éclairant les forces qui le déterminent et lui échappent.

     

     

    Car là est la faiblesse du principe de soumission à l'autorité : il tire l'essentiel de sa force du fait qu'il reste inconscient. 

     

    En le ramenant à la conscience, ne parviendrions-nous pas à l'affaiblir ? 

     

    Certes, il ne suffit pas de connaître les mécanismes de la psychologie humaine 

    pour s'en affranchir ; mais en nous appropriant les forces de notre propre psychisme, 

    ne sommes-nous pas sur la voie d'une maîtrise accrue de ce que nous sommes et de ce que nous faisons ?

     

    Les POLITIQUES connaissent ce processus, à longueur de journée, de semaine, de mois, s'appliquent à vous manipuler,

    ils savent à qui ils ont à faire, à une population soumise, 

     

    la prise de conscience de l’impératif inconscient de soumission à l’autorité lui permettait ainsi d’adopter une conduite en accord avec ses principes, par l'intégration d'un paramètre qui, en lui échappant, l’avait conduit à adopter une comportement incompatible avec sa raison et sa conscience.

     

    C'est la partie réjouissante de ce cours :

    il y a une chance pour que vous et moi soyons un (petit) peu moins soumis au principe de soumission à l'autorité que nous ne l'étions avant de l'avoir parcouru... ou que, du moins, averti de cette disposition, nous l'intégrions dans nos stratégies de comportement pour mieux la déjouer !

    mais en êtes-vous capable ? 

     

     

     

     

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