•  

    La Bretagne est occupée par l’armée allemande dès le mois de juin 1940.

    Pour assurer le maintien de l’ordre, l’occupant bénéficie de la complicité de l’administration du gouvernement de Vichy mais également de celle de quelques Bretons acquis à l’idéologie nazie. Les opposants au nouvel ordre européen sont incessamment traqués et sévèrement réprimés.

     

    suite : http://enenvor.fr/eeo_edu/la_liberation_de_la_bretagne_et_le_retour_a_la_republique.html

     

     

    L’accueil triomphal des libérateurs témoigne du soulagement de la population. Pourtant, l’euphorie cède rapidement aux règlements de comptes.

      

    Les tensions et les rancœurs nées de quatre années d’Occupation entraînent un nouveau climat de violence en Bretagne.

    Suspectés d’avoir collaboré avec les Allemands, des hommes sont fusillés, des femmes sont tondues et humiliées sur la place publique : c’est l’épuration sauvage.

      

      

     

      

      

    Dans ce contexte particulièrement délicat, les Commissaires de la République administrent le territoire et œuvrent au rétablissement de la légalité républicaine, indissociable de la Libération.

      

    Dès le mois d’août, Victor Le Gorgeu, ancien maire de Brest, est en charge de la région de Rennes, et Michel Debré de celle d’Angers à laquelle est rattachée la Loire-Inférieure. Nommés par le Gouvernement provisoire de la République française (GPRF), ils disposent de pouvoirs élargis pour reprendre plus rapidement en main l’administration.

      

    Ils peuvent ainsi révoquer les fonctionnaires récalcitrants.

     

      

      

    Succédant au Comité français de libération nationale, le GPRF s’installe à Paris dès la fin du mois d’août 1944.

      

    Il se dote rapidement d’organisations exceptionnelles pour juger les collaborateurs : c’est l’épuration légale.

      

    Elle touche aussi bien les personnes physiques que morales.

      

    L’Ouest-Eclair et La Dépêche de Brest sont ainsi interdits et remplacés par Ouest-France et Le Télégramme.

     

    Si la peine de mort est prononcée à de nombreuses reprises, peu d’exécutions sont en réalité ordonnées.

      

    Et pour cause, certains accusés s’exilent dans des pays étrangers pour éviter leur condamnation.

      

    Olier Mordrel, un des fondateurs du Parti national breton se trouve en Amérique du Sud. Célestin Lainé, le père de la Bezen Perrot, est en Irlande …

    Malgré le retour de la légalité, les tensions deumeurent.

      

    De nombreux attentats sont commis, particulièrement dans les Côtes-du-Nord, à l’encontre de ceux qui passent à travers les mailles de la justice. La restauration républicaine est ainsi compliquée par les rancœurs persistantes.

    La démocratie reprend progressivement ses droits avec le retour des élections municipales le 29 avril 1945 (auxquelles ne participent pas les communes des poches), scrutin d’autant plus symbolique que, pour la première fois, les femmes peuvent voter !

      

    La paix retrouvée, la République peut être officiellement rétablie.

      

    Les Français sont alors invités à donner leur avis sur la nécessité de mettre en place une nouvelle constitution lors d’un référendum organisé le 21 octobre 1945: 98 % des Bretons (la moyenne nationale étant de 96,4 %) se prononcent favorablement. Pendant près d’un an, le débat démocratique renaît en France et, le 27 octobre 1946, le GPRF cède la place à la IVe République.

     

     

     Yves-Marie EVANNO

    http://enenvor.fr/eeo_edu/la_liberation_de_la_bretagne_et_le_retour_a_la_republique.html

     

     

     

     

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     les gansters de la liberation

     

      
      
    Partout on dénonce : les lettres anonymes affluent.
      
    Un exemple qui donnera le climat : dans le journal France-Libre du 26 août, il est écrit : Il appartient à chaque Français de faire lui-même la police dans son immeuble et dans son quartier et de signaler immédiatement tout suspect aux autorités constituées.  
     

    Malheur aux concierges !
      
      
    Le fait de ne pas dénoncer, de cacher un homme en danger peut valoir à son auteur d'être étiqueté « collabo ».
      
    La France retrouve ses « tricoteuses » de la Révolution qui veulent voir du sang et des congénères humiliées.   
     
      
    Afficher l'image d'origine  
     
     
    Malfrats, gangsters, policiers, avocats, juges… Ceux qui l’ont fait, ceux qui l’ont traqué, ceux qui l’ont défendu ou jugé, racontent pour la première fois le Milieu, de 1945 à nos jours, et ses relations avec le monde politique.
     
    Cette série met à jour le fil qui relie la Carlingue (Gestapo française) aux zones de non-droit qui hantent la République aujourd’hui.
     
    Ni du côté des voyous, ni dupes du discours officiel, les auteurs entendent décrypter l’engrenage qui a poussé tous ces personnages au bord du précipice et propose une relecture inédite de notre histoire contemporaine.
     
     
     
    Elle retrouve ses « chauffeurs » qui pillent, rançonnent, torturent.
      
    Elle retrouve en certains lieux ses sans-culottes mangeurs de curés. 
     

    Dans la Guyenne et le Languedoc, des prêtres sont tués l'un d'eux,
      
    en Lot-et-Garonne, eut la langue et les yeux arrachés,
    puis fut pendu par les pieds jusqu'à ce que mort s'ensuive.   
     
     
      

      arrestation d'un collaborateur

      
      
      
    Des religieuses accusées d'espionnage sont torturées.
      
    La collaboration eut ses gangsters et ses tortionnaires.   
     
      
    La Résistance, à son corps défendant, en sécréta aussi.   
      
      
    Il y eut de véritables chefs de bande, des étrangers souvent, qui terrorisèrent des cantons (comme Le Coz qui fut fusillé).  
     
     
     Ce sont eux qui, soucieux de raffinement, ont tué des hommes sous les yeux de leur famille, exécuté parfois femmes et enfants, massacré des détenus dans les prisons, fusillé des notables comme le docteur Nourrissiat à Saint-Bonnet-de-Joux qui était intervenu auprès des Allemands pour sauver des otages, comme le préfet de la Lozère ou le président du tribunal de Nîmes.  
     
     

    Pour beaucoup, la Résistance est un paravent derrière lequel se masquent de sordides jalousies, à l'abri duquel couvent des appétits douteux : ici c'est une femme que l'on convoite, là ce sont des richesses sur lesquelles ont projette de faire main basse, ailleurs c'est un concurrent, un rival plus heureux que l'on se propose d'abattre.  
     
     

    La vraie Résistance s'efforça de mettre à la raison toute la lie qui s'était levée. Mais dans une telle atmosphère passionnelle, froidement désirée par les communistes et indirectement provoquée par les gaullistes qui voulaient que le peuple se lève, il était difficile que, pendant quelques mois, l'exception ne fût pas de règle.
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    Les soldats américains, les Tommies anglais regardent d'un air étonné ou scandalisé ces femmes, la tête et le sexe tondus, que l'on promène par les rues, encadrées de mitraillettes vindicatives, ces hommes qui, le cou pris dans le carcan d'un portrait du Führer, sont hués par la foule;  

       

    la chasse aux collabos en 1944

      

      

    ils assistent au sac des maisons habitées par les collabos; ils feignent de ne pas entendre le claquement des détonations annonçant, ici ou là, quelque exécution sommaire.     

      

    Ils interviennent parfois, mais ce n'est pas leur rôle, c'est celui de la nouvelle administration gaulliste.  

     

     Et puis, toujours à la poursuite des Allemands, leur passage dans les régions libérées est si bref I  

     

     

    miliciens français


     

      

    Dans les villes, l'oppression de quatre années d'occupation, les privations endurées, la peur trouvent tout à coup leur exutoire dans l'explosion de la vindicte populaire.     

      

    Château-Gontier, qui a connu, la veille même de sa libération, des heures affreuses marquées par l'exécution de sept Français   

    ( otages et résistants) fusillés dans la cour du collège à l'aube du 6 août, voit s'organiser, dès le lendemain, une active chasse aux collaborateurs.     

      

      

    Comme le rapporte Marc Vallée :  

     


    « Plusieurs ont réussi à se cacher ou à s'enfuir. Les autres sont arrêtés à leur domicile ou dans les endroits les plus divers où ils ont vainement essayé de se dissimuler. Sous la menace de mitraillettes, par les rues de la ville, ils sont emmenés et emprisonnés... »   

      

    D'autres, « attachés et en cortège, sont conduits jusqu'au lieu de la tuerie. Là, ils sont obligés d'enlever, poignée par poignée, la terre fraîche jusqu'à ce que soient mis à jour les sept cadavres ».  

     


    Ailleurs, quelques femmes ou jeunes filles dont la conduite fut légère avec les Allemands sont fort cruellement tondues à ras sur la place publique et leurs chevelures, ô dérision, accrochées à leurs portes ».

     

     

    la liberation en 1944

      
      
    Dans toutes les villes de France libérées, grandes ou petites. les mêmes scènes se reproduisent à quelques variantes près : parfois on ajoute à l'humiliation des femmes tondues en leur tatouant des croix gammées sur la peau.  

    Dans le Midi, les heures de la libération seront parfois atroces.     
      
    A Nîmes, un pauvre minus qui a revêtu l'uniforme de la Milice est pris à partie par la foule et lynché;     
     
    à Montpellier, les mères de famille emmènent leurs enfants sages voir fusiller les miliciens.    

    Ceux-ci sont férocement traqués à travers tout le territoire :    
     
     il est vrai que leur participation active à la tragique bataille du Vercors, livrée par 20 000 Allemands contre 3 500 maquisards, du 13 juin au 23 juillet 1944, a soulevé une profonde émotion dans toute la France; le rôle des miliciens, particulièrement odieux, a consisté à se faire passer pour une unité F.F.I., révélant ainsi des positions tenues par des résistants qui furent tous exterminés.  
     
     
    Il est vrai aussi que la vengeance n'atteint pas toujours les seuls responsables : au Grand-Bornand, siège de l'école des cadres de la Milice, où des dizaines de miliciens sont fusillés, il y a parmi eux de tout jeunes gens, presque des enfants, de quinze à seize ans; on leur promet la vie sauve s'ils renient leur uniforme.   
      
    Les malheureux ont le triste courage de refuser et de tomber en criant :   
      
    Vive la France I   
     

    On ne tue pas que des miliciens.  
     
     Il n'y a pas que la couleur de l'uniforme qui soit criminelle, il y a aussi celle de la peau :    
     
     les gitans et autres romanichels ont, dans les maquis, la fâcheuse réputation d'être des indicateurs. Malheur aux roulottes I     
      
    Les tziganes, capturés, sont emmenés pour une « corvée de bois »
    et abattus en cours de route.   
     
     
    Mais il y a aussi l'anonyme troupeau des civils innocents tués par un cruel destin :
     
     
      destin du châtelain jalousé, tels dans le Sud-Ouest M. de L... qui fut lardé de coups de couteau, arrosé d'essence et brûlé, ou le baron Reille-Soult, froidement tué à Montmorillon tandis que son château est pillé; et
      
    pourtant il avait fait du renseignement au profit des Anglais.   
     
     

    Destin de l'ancien combattant, fervent pétainiste, du médecin dévoué pour qui les partis n'existent pas, destin du chef d'entreprise payant de sa vie la mise à la disposition de l'Allemand de ses usines ou ateliers.    
     
     Mais on meurt encore pour moins que cela :   
      
    d'une imprudence verbale, d'un rendez-vous pris avec un collaborateur notoire, d'une rencontre fortuite avec l'occupant et pour des motifs n'ayant rien à voir avec la guerre.    
     
     
     
     
     
     
    http://www.histoire-en-questions.fr/vichy%20et%20occupation/francais%20contre%20francais/chasse%20aux%20collabos.html
     
     
     
     

     

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    Papillon réalisé sur une étiquette scolaire préencollée, appelant les jeunes à se mobiliser contre la Milice qui traque les requis du Service du travail obligatoire (STO) et à rejoindre les Forces unies de la Jeunesse patriotique (FUJP) qui regroupent depuis la fin 1943 les principales organisations de jeunes de la Résistance.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • Le chagrin et la pitié

     

     

     

     

    Dans Le chagrin et la pitié de Marcel Ophuls (1969), diverses figures de la vie de Clermont-Ferrand sous l’occupation sont soumises à l’œil de la caméra et interviewées.

      

     Le film donne une impression pénible qui tient au choix du réalisateur.

      

    Aucun commentaire d’ensemble, pas de discours historique.

      

    Par contre, droit absolu au témoignage. Inévitablement, l’opération tourne à l’autojustification, qui prend elle-même la tournure d’une autosatisfaction.

     

    Il y a quand même des exceptions. Les frères Grave, agriculteurs, résistants, déportés à Buchenwald, sont de belles figures.

     

    Le fond d’humanité, d’où ils témoignent, les exempt du pénible besoin d’autosatisfaction.

      

    Le témoignage de l’ancien SS français de la division Charlemagne,

    Christian de la Mazière est, lui, insoutenable.

      

    Le principe de son autojustification est difficile à saisir (car il se montre plutôt critique envers ses engagements de jeunesse), mais on le sent à la pointe de son autosatisfaction manifeste. On en retire l’impression qu’il est devenu nazi par jouissance d’être ce qu’il était.

      

    C’est du plus terrible en matière de justification de l’inhumain : on expose complaisamment les cheminements de pensée, les circonstances qui ont fait franchir le pas de la barbarie.

      

    On présente son engagement comme le déroulement d’un destin.

     

    Pourtant, un témoignage fait sursauter.

     

    C’est celui du commerçant Marius Klein.

     

     

    Au moment où Vichy promulguait les lois contre les juifs, il avait glissé, dans le journal local Le Moniteur, une annonce où il avertissait sa clientèle qu’il n’était pas juif (comme son nom pouvait le faire penser). Surpris par la caméra, près de trente ans après les faits, il tente lui aussi de se justifier.

     

    Mais sa justification ne peut être de même nature que celle des autres acteurs de cette chronique.

      

    Il n’a pas à assumer un acte de grande infamie, il ne peut évidemment pas se tresser des lauriers non plus. Il doit simplement assumer un acte de petitesse, de petite lâcheté. Lui qui n’était pas juif, il a tenu, en 1941, à faire savoir qu’il ne l’était pas, pour éviter les persécutions.

     

    Dans un entretien récent, Marcel Ophuls tient absolument à en faire le représentant d’une

     

    « forme d'antisémitisme tout à fait "ordinaire,"  et finalement plus menaçante que les déclarations des ultra fachos politiques actuels !

      

    Or c’est là un aveuglement, lui-même né d’une autosatisfaction typique de l’intellectuel d’aujourd’hui. Marius Klein, voilà l’ennemi véritable, voilà la vraie menace. Le boutiquier de Clermont Ferrand qui a tremblé pour son commerce et, avec ses petits moyens (une annonce dans un journal local qui serait passée inaperçue sans la caméra de Marcel Ophuls), a tenté de parer au danger.

      

    Oui, ce n’est pas glorieux.

     

    Mais ce n’est pas, non plus, terrifiant.

     

    C’est simplement la lâcheté ordinaire, banale.

     

    Or que se passe-t-il ? C’est bien lui qui recueille l’infamie dans ce document de plus de quatre heures. Les autres acteurs de l’époque ont, eux, l’occasion inespérée de sculpter leur propre statue.

     

    Le chagrin et la pitié utilise aussi quelques documents filmés de l’époque. Je voudrais attirer l’attention sur un d’entre eux.

    femmes1en500x246.jpg

     

    Si l’on a le DVD, je conseille de le visionner attentivement, et de faire un ou deux arrêts sur image. Ce sont quelques rushes d’une scène de femmes tondues. J’aurais aimé trouver sur le net une image de cette scène.

      

    A défaut, je montre celle-ci, qui sera parlante à sa façon.

     

     

    femme-tondue-022.jpg.png

    Dans les images du film, on voit une sorte de podium dressé dans un lieu public. Trois femmes se font tondre sous les lazzis de la foule. Un personnage retient particulièrement l’attention.

     

     

     

    C’est un type qui a sauté sur le podium. Il paraît accoutré en FFI. Il n’a pas d’arme cependant. D’une manière un peu grotesque, des jumelles pendent à son cou. Elles paraissent être le seul insigne de sa fonction. Sans doute a-t-il joué un rôle non négligeable dans les derniers combats contre le nazisme, puisqu’il a des jumelles à son cou.

     

    Que fait-il en ce lieu, où l’on voit un coiffeur tondre très professionnellement trois malheureuses pour la plus grande joie des assistants ?

     

    Il fait le pitre. Cela devait être très important pour lui de faire des pitreries, à ce moment-là.

     

    Je suis resté longtemps à méditer sur ce personnage. Je n’arrivais pas à me détacher de lui. Je sentais qu’il fallait en dire quelque chose. Il aurait eu le droit de passer lui aussi à l’histoire, au même titre que le boutiquier qui n’était pas juif et tenait à le faire savoir. Hélas, nul réalisateur de documentaire pour la télévision n’a cherché à retrouver sa trace.

     

    Le témoignage qu’il aurait pu apporter, dans cette chronique d’une ville française sous l’occupation, n’existe nulle part.

     

    Et voilà finalement ce que je cherchais à penser mais n’arrivais pas à formuler : c’est bien ce témoignage qui manque.

     

    Cette horreur-là, il aurait fallu en écouter l’autojustification.   

     


     

    Pour apprécier ces vidéos - cliquer sur le logo central de RADIONOMY

    ( colonne gauche, en bas )le fond musical du blog sera supprimé.

      

    attention, certaines vidéos sont dures...

     

    la triste réalité de l'histoire de France

      

    Chronique d'une ville française sous l'Occupation



    17 juin 1940
    25 août 1944


    Le chagrin et la pitié est un documentaire réalisé en 1969 par Marcel Ophuls qui retrace la défaite de la France en juin 1940 et l'Occupation à Clermont-Ferrand.


    Mais le réalisateur ne se cantonne pas à cette ville de la France profonde et son œuvre raconte une des périodes les plus tragiques de l'histoire de la France et des Français à travers différents témoignages et images d'archives.

    le Chagrin et la Pitié - VIDEO 1

     

     

     

     

    Le Chagrin et la Pitié - vidéo 2

     

     

     

     

     Le CHAGRIN et la PITIE - VIDEO 3


     

     

     

     

     Le CHAGRIN et la PITIE - VIDEO 4 

     

     

     

     

     Le CHAGRIN et la PITIE - VIDEO 5 

     

     

     

     

     Le CHAGRIN et la PITIE - VIDEO 6


     

     

      

     Le CHAGRIN et la PITIE - VIDEO 7

     

      

      

      

      

     

     

     

    http://philo.over-blog.com/article-le-chagrin-et-la-pitie-112607747.html

     

     

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