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Coco Chanel était violemment antisémite et a collaboré avec les nazis
Une nouvelle biographie de Coco Chanel, «Sleeping With the Enemy, Coco Chanel secret war» (Coucher avec l'ennemi, la guerre secrète de Coco Chanel) qui sort aux Etats-Unis le 16 août devrait faire grincer des dents et sérieusement écorner l'image de l'icône de la mode. Même si cela ne retire rien au fait qu'elle a révolutionné la façon dont les femmes s'habillent, cela jette une ombre sur son passé et sa personnalité écrit le site américain The Daily Beast. L'auteur du livre Hal Vaughan est un spécialiste de la seconde guerre mondiale. Et certaines phrases de son livre sont dévastatrices pour le symbole de l'élégance française:
«Férocement antisémite bien avant que cela soit un moyen de plaire à l'occupant allemand, elle devint riche en se faisant apprécier des très riches et partageait leur détestation des juifs, des syndicats, des francs-maçons, des socialistes et du communisme. Elle estimait après 1933 que Hitler était un grands européen».
Elle était manifestement très influençable et trop amoureuse et cela ne l'a pas aidé de «coucher avec l'ennemi», en l'occurrence le Baron Hans Günther von Dinklage (surnommé «Spatz»), qui était à la fois beau, charmeur, cultivé, sophistiqué, parlait le français à la perfection, et était surtout un «maître espion» travaillant pour les services secrets allemands. Le Baron a manifestement utilisé Coco Chanel et l'a même embarqué en 1943 dans une tentative assez irréaliste et ridicule de paix séparée avec la Grande-Bretagne où elle aurait servi d'intermédiaire.
A la Libération, Coco Chanel a bien été interrogée par un juge français sur des soupçons de collaboration, mais l'affaire n'a jamais été plus loin, elle le doit sans doute à l'amitié que lui portait Winston Churchill.
Pour sa défense, The Daily Beast, met en avant trois choses sur Coco Chanel: «premièrement, elle était un génie qui a changé totalement la façon dont les femmes s'habillent et se voient, deuxièmement, elle était une femme d'affaires brillante et sans scrupules…, et troisièmement,elle était trop naîve politiquement pour réaliser qu'elle était du coté des perdants ou pour faire habilement la délicate transition de la collaboration totale, vers la collaboration à reculons pour finir par l'enthousiasme pour De Gaulle et les alliés» qui a été si fréquente dans les classes dirigeantes françaises en 1943 et 1944.
André Malraux avait déclaré: «de ce siècle en France, seuls trois noms resteront: de Gaulle, Picasso, et Chanel». Un héros militaire et politique, un Espagnol et une collaboratrice. Un résumé du 20éme siècle...
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CHANEL ANTISÉMITE, TABOU MÉDIATIQUE EN FRANCE ?
Historien, producteur, journaliste, témoignent
C'est une icône française dont l'image vient d'être sérieusement écornée. Dans une biographie parue aux Etats-Unis, le journaliste américain Hal Vaughan dévoile, documents à l'appui, que la créatrice de mode Coco Chanel était une espionne au service du régime nazi, précisément l'agentF-7124, nom de code Westminster.
Elle aurait été "utilisée" par son amant Hans Günther von Dinklage, espion proche des SS, pour jouer l'intermédiaire afin de négocier la paix entre l'Allemagne nazie et la Grande-Bretagne.
Elle aurait également introduit un ancien agent de la Gestapo dans les milieux diplomatiques espagnols.
Des éléments sur la proximité de Coco Chanel avec le régime nazi et surtout, sur son antisémitisme, étaient déjà connus en France.
Pourtant, médias et productions cinématographiques étaient discrets sur le sujet. Plusieurs films ont récemment été réalisés sur Coco Chanel, sans le mentionner.
C'est le cas de "Coco avant Chanel", au cinéma en 2009, ou encore de "Coco Chanel", téléfilm diffusé sur France 2, en 2008.
Nicolas Traube, co-producteur du téléfilm l'avoue :
il a subi des "pressions de la maison Chanel",
qui lui a interdit d'aborder cette période.
Et le "système" l'impose également : "dans un téléfilm, on ne peut pas tuer une icône". Avant la biographie de Vaughan, les 57 autres biographies existantes étaient restées discrètes.
Dans les médias, il faut se tourner vers la presse britannique pour en savoir plus. Seule une enquête d'un journaliste de l'Express, en 2005, sur la famille Wertheimer, actuelle propriétaire de la maison Chanel, dévoilait des documents qui prouvaient que Chanel avait essayé d'utiliser les lois anti-juives pour s'approprier les parts de cette famille.
L'enquête n'avait pas trouvé d'écho médiatique.
Le titre est grinçant : "Sleeping With the Enemy, Coco Chanel Secret War (Coucher avec l'ennemi, la guerre secrète de Coco Chanel)".
Qu'y apprend-on ?
Selon une interview donnée au Daily Beast, reprise par Le Monde, et par Rue 89, le journaliste Hal Vaughan y révèle que Coco Chanel avait été recrutée par les services de renseignement de l'Etat-major allemand.
Elle aurait été introduite dans l'organisation par l'un de ses amants, le baron Hans Gunther von Dincklage, un espion allemand.
Elle aurait même servi d'intermédiaire dans une tentative avortée de médiation entre l'Allemagne et la Grande-Bretagne.
Dans une interview au Figaro, Vaughan explique aussi comment les services allemands ont profité de ses réseaux.
"En 1941 elle a été envoyée à Madrid, en Espagne, un pays qu'elle connaissait bien et dans lequel elle avait l'habitude de se rendre. Son objectif était d'introduire Louis de Vaufreland, un ancien agent de la Gestapo, dans les milieux diplomatiques et la haute société. Par ce biais, cet homme pouvait faire du renseignement et recruter de nouveaux agents pour les Allemands. En échange, Coco Chanel a demandé aux Allemands de libérer l'un de ses neveux,
André Palace, qui avait été emprisonné dans un camp de concentration allemand." Enfin, Vaughan affirme que la couturière était "farouchement antisémite".
Autant d'éléments, qui, selon l'auteur lui-même, auraient pu déjà être connus. Au Figaro, il explique : "j'ai tout...
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Soixante ans après, il est toujours difficile de parler de collaboration, surtout si des enjeux économiques sont à la clé. Selon Mediapart et Le Canard enchaîné, le service publicité de Prisma presse a fait supprimer un article de Géo histoire sur la collaboration économique. Pour quel motif ? Ce dossier de cinq pages débutait par les liens troubles entre Vuitton, le régime de Vichy et les nazis.
Dans son numéro de septembre-octobre, le magazineGéo histoire s'intéresse à la "France sous l'occupation".
D'après Mediapart et Le Canard enchaîné, un des articles avait pour thème la collaboration économique, c'est-à-dire les entreprises françaises ayant maintenu des liens très étroits avec le régime de Vichy et les nazis au nom d'impératifs économiques.
Parmi les entreprises épinglées, il y avait notamment RMC (née en 1942 "avec des capitaux français, allemands et italiens"), la Société générale (dont le PDG de l'époque avait proposé aux Allemands de créer une monnaie unique) et la maison de luxe Louis Vuitton, "un industriel fêté par les SS et la Wehrmacht".
Mais les lecteurs de Géo Histoire n'auront pas la chance de lire ces "cinq pages passionnantes de Géo histoire[qui avait pourtant] été montées, relues par un historien et validées par la rédaction en chef du magazine", explique Le Canard, car l'article a été censuré. La faute à la notice sur Louis Vuitton qui a fait tiquer le service publicité de Prisma : LVMH est l'un des gros annonceurs du groupe.
Or, cette notice avait de quoi fâcher la maison de luxe.
Voici ce qu'on pouvait lire :
"Lorsque Philippe Pétain installe son gouvernement dans les mûrs de l'hôtel du parc, à Vichy, toutes les enseignes de luxe qui, comme les joailliers Van Cleef & Arpels, y tiennent boutique, en sont chassées.
Toutes, sauf une : le bagagiste Vuitton. La maison, fondée en 1854 par Louis Vuitton et mise à la mode par l'impératrice Eugénie (l'épouse de Napoléon III), est, en 1940, dirigée son petit-fils Gaston. Ce dernier demande à son frère aîné Henry d'afficher de façon claire sa fidélité au nouveau régime afin d'assurer la pérennité de la marque. La maison Vuitton va ainsi fabriquer, dans des ateliers expressément constitués à cette fin, des objets à la gloire du maréchal Pétain et notamment 2500 bustes officiels. Henry Vuitton entretient par ailleurs de fortes amitiés avec les officiers de la Gestapo. Il est même l'un des rares industriels à être décoré par les nazis, en remerciement de sa loyauté. Une cérémonie durant laquelle les officiers de la SS et de la Wehrmacht arborent des uniformes dessinés par un tailleur de Metzingen, un certain Hugo Boss, et confectionnés par des déportés et des travailleurs du STO".
S'agit-il d'un scoop ? Non, comme le relève Mediapart : "tout cela avait été longuement raconté par Stéphanie Bonvicini dans Louis Vuitton, une saga française publié par Fayard en 2004. Un livre qui,ironisait le Guardian, «a reçu une très faible couverture médiatique», rappelant que la maison LVMH est un des plus gros annonceurs de la presse française".
La suppression de cet article, pour préserver les bonnes relations de Prisma Presse avec le groupe LVMH (propriétaire de Louis Vuitton), n'est pas très bien passée au sein de la rédaction
"Les journalistes ont écrit une lettre furibarde à leur dénoncer cette joyeuse "censure (...) au motif que l'un des entrepreneurs cités est un annonceur du magazine ou de ceux du groupe Prisma Presse", indique Le Canard enchaîné qui précise que "c'est Sylvie Bommel, la rédac' chef adjointe, qui avait annoncé à ses troupes que les papiers avaient été relus puis rejetés par le service pub". Aujourd'hui, face au mécontentement de la rédaction, la direction a avancé une autre raison pour justifier cette suppression : "le contenu discutable des articles". Des explications un peu courtes pour la rédaction, qui a envoyé un courrier à la maison mère de Prisma, le groupe allemand Gruner+Jahr, pour saisir son comité d’éthique.
L'occasion de relire nos deux dernières enquêtes sur ces tabous de l'histoire : "Chanel antisémite, tabou médiatique en France ?" Ou encore "Louis Renault : réhabilitat
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Guerre 1939-1945. Paris sous l'Occupation. Drapeaux allemands, rue de Rivoli, sur la façade de l'hôtel Meurice, siège de la Kommandantur allemande. ( Photo André ZUCCA)
Cet HOTEL de LUXE... crée par Mr MEURICE au XIXè siècle...Durant la Seconde Guerre mondiale, le général allemand Von Choltitz occupa l'hôtel comme gouverneur militaire de Paris, chargé par Hitler de brûler la capitale.De son dialogue bien réel avec le consul suédois Nordling est née une pièce de théâtre puis un film,"Diplomatie"dont certaines scènes furent naturellement filmées au Meurice.Silence, on tourne! Le principal site retenu est le salon Pompadour dominé par une représentation de la favorite de Louis XV enchâssée dans son cadre rocaille.Le décor souligne la solennité des enjeux et l'intimité des deux hommes engagés dans une lutte sourde pour sauver Paris.La suite 213 qu'occupait Von Choltitz sous l'Occupation n'existant plus, les équipes reproduisirent en studio l'actuelle suite présidentielle telle qu'on la voit dans le film.Le Meurice est un hôtel de luxe parisien, situé rue de Rivoli au 228, dans le premier arrondissement, et appartenant au groupe Dorchester Collection Hotels.
Durant la Seconde Guerre mondiale, le Meurice servit de quartier général aux forces d'occupation allemandes.
Dietrich von Choltitz, né le 9 novembre 1894 à Wiese Gräflich (Silésie) et mort le 5 novembre 1966 à Baden-Baden, est un General der Infanterie allemande qui a servi au sein de la Heer dans la Wehrmacht pendant laSeconde Guerre mondiale. Il fut en particulier gouverneur militaire du « Grand Paris » au moment de la libération de la ville en août 1944.
Il a été récipiendaire de la Croix de chevalier de la Croix de fer.
Cette décoration est attribuée pour récompenser un acte d'une extrême bravoure sur le champ de bataille ou un commandement militaire avec succès.
À Paris, la Kommandantur est installée place de l'Opéra, tandis que von Choltitz prend ses quartiers à l'hôtel Meurice, palace situé rue de Rivoli, en face du jardin des Tuileries.
Lorsque l'insurrection éclate, les Allemands sont encore 20 000 dans la capitale. Outre un régiment de sécurité appuyé par des chars français hors d'âge, la garnison comprend essentiellement des états-majors et des services inaptes au combat. Cependant, des colonnes d'unités étrillées en Normandie qui se replient sur la Somme traversent la capitale exempte d'attaques aériennes alliées.
La retraite de ces unités est couverte par un certain nombre de chars Panther.
Dans l'après-midi du 19 août, von Choltitz accepte le cessez-le-feu négocié par le consul de Suède Raoul Nordling avec les gaullistes. I
l sursoit à l'exécution de trois résistants,
Alexandre Parodi, Roland Pré et Emile Laffon,
représentants directs du général de Gaulle arrêtés le 20 août par la Gestapo, et les libère.
Le 23 août 1944, il reçoit l'ordre d'Hitler de défendre Paris par la destruction de pâtés de maisons et des ponts de la capitale.
« Paris ne doit pas tomber entre les mains de l'ennemi, ou alors que ce soit un champ de ruines ».
Conscient que la destruction des infrastructures de Paris serait inutile, que la guerre est perdue pour son camp, et soucieux de ménager son avenir de futur prisonnier,
il négocie pour remettre sa reddition à un officier allié.
Le 25 août, après un combat en forme de baroud d'honneur, il se rend au soldat espagnol Antonio González de la compagnie La Nueve de la 2edivision blindée.
Il est conduit à la Préfecture de police de Paris où il capitule devant le général Leclerc. Il est ensuite conduit à la gare Montparnasse,
PC de commandement de Leclerc, où le nom et la signature du colonel Rol-Tanguy, commandant communiste des FFI de l'Île-de-France, sont rajoutés à l'ordre de reddition.
Adolf Hitler, dans un accès de rage, lui aurait téléphoné en demandant si Paris brûlait (« Brennt Paris ? »). Avant de prendre sa décision de refuser de détruire Paris, von Choltitz avait pris la précaution de mettre sa famille à l'abri desreprésailles collectives familiales10. Il tenta également de protéger les auxiliaires féminines allemandes situées à Paris.
Captivité[modifier | modifier le code]
Immédiatement emprisonné, Choltitz est conduit en Normandie puis prend l'avion pour l'Angleterre. Il y est enfermé avec d'autres hauts officiers allemands. Ses conversations sont enregistrées à son insu. Il évoque dès le 29 août 1944 sa rencontre avec Hitler du début du mois, présentant Hitler comme très diminué physiquement mais l'ayant harangué plus de quarante-cinq minutes sans se laisser interrompre, « se dévidant comme un disque de gramophone », et comme s'il était devant un large public. Choltitz en garde la sensation que Hitler n'a plus tous ses moyens, et n'a guère de respect pour l'armée. Choltitz répètera une version similaire dans ses Mémoires ou au cours d'entretiens avec des journalistes
RELACHE par les ALLIES en 1947 !
sources WIKIPEDIA
Le Général Dietrich von Choltitz, dernier commandant du « Groß- Paris », y dirigea ses troupes pendant l'insurrection de la capitale du 19 au 25 août 1944, et y reçut le consul de Suède Raoul Nordling pour tenter de négocier par l'intermédiaire de ce dernier, une trève avec la Résistance.
Le 25 août en début d'après-midi, après un ultime combat aux
portes de l'immeuble, von Choltitz et son Etat-Major furent capturés par les hommes de la 2e DB du général Leclerc, alliés aux FFI.
Guerre 1939-1945. Paris sous l'Occupation. Drapeaux allemands, rue de Rivoli, sur la façade de l'hôtel Meurice, siège de la Kommandantur allemande.
© Pierre Jahan / Roger-Viollet
Conduit à la préfecture de Police puis à la gare Montparnasse, il y signa la reddition de toutes les forces allemandes de la capitale.
À l’approche des troupes alliées, la Résistance déclenche un soulèvement armé le 19 août 1944. La Libération de Paris se fait le 25 août avec l’entrée dans la capitale de la 2e division blindée du général Leclerc, qui commande au capitaine Raymond Dronne de percer les lignes ennemies avec sa neuvième compagnie
(Régiment de marche du Tchad).
Le général von Choltitz capitule alors sans exécuter les ordres d’Hitler demandant sa destruction. Paris est l’une des rares communes de France à se voir décerner le titre de compagnon de la Libération.
( Le Meurice, de la maîtresse de Napoléon III à Dali :
Installé en 1835 rue de Rivoli pour accueillir les riches touristes
anglais (dont Miss Howard, maîtresse et mécène du futur Napoléon III),
le Meurice est surtout célèbre pour avoir été entre 1940 et 1944 le quartier général des forces d’occupation allemandes.
Ce qui lui valu de servir de décor au film « Paris brûle-t-il ?« en 1960.
Ce qu’on sait moins, c’est que le palace fut la demeure un mois par an de l’artiste Salvador Dali pendant plus de 30 années. )
Drapeau de l'Hotel Meurice
@ Musée de L'Ordre de la Libération
Siège du gouverneur militaire allemand du Grand-Paris, l'hôtel Meurice
est situé au 228 rue de Rivoli dans le 1er arrondissement,
en face du jardin des tuileries.
Cinq gouverneurs militaires se sont succédés durant l'occupation:
- Alfred von Vollard-Bockelberg (juin 1940)
- Kurt von Briesen (septembre 1940)
- Ernst Schaumburg (nov 1940 / 28 juil 1943)
- Hans von Boineburg-Lengsfeld (aout 1943 / 7 aout 1944)
- Dietriech von Choltitz (10 au 25 aout 1944)Fanion du véhicule du Kommandant Von Gross-Paris Dietrich Von Choltitz
@ Musée de l'Ordre de la LibérationJe vous présente ici deux grands plats, en faience de Sarguemines, récupérés à la libération par un résistant et provenant de la vaisselle de l'hôtel Meurice.
25 août 1944, l’état-major du « Gross-Paris » fait prisonnier à l’Hotel Meurice, quartier général allemand
sous le commandement du gouverneur militaire de la garnison de Paris, Dietrich von Choltitz.SOURCES !
super blog
http://www.occupation-de-paris.com/2012/04/der-kommandant-von-gross-paris.html
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Espionne, pas vraiment.
Mais agent au service de l'Allemagne nazie, sûrement.
C'est ce qu'affirme Hal Vaughan dans une biographie
qui paraît aux États-Unis. "
Article paru dans le "Nouvel Observateur" du 25 août 2011
La jaquette est blanche, bordée de noir, et le titre, écrit dans une typographie plus familière des parfumeurs que des libraires :
le livre reprend l'habillage chic et classique de l'emballage de la plus connue des fragrances, le N°5.
Mais ne vous fiez pas aux apparences.
Ce qu'il renferme a une curieuse odeur, qui a le soufre pour note de tête.
Declassified, archival documents unearthed by biographer Hal Vaughan reveal that the French Préfecture de Police had a document on Chanel in which she was described as "Couturier and perfumer.
Pseudonym: Westminster.
Agent reference: F 7124.
Signalled as suspect in the file" (Pseudonyme: Westminster. Indicatif d'agent: F 7124.
Signalée comme suspecte au fichier).[80][81]
For Vaughan, this was a piece of revelatory information linking Chanel to German intelligence operations.
Anti-Nazi activist Serge Klarsfeld declared, "It is not because Chanel had a spy number that she was necessarily personally implicated. Some informers had numbers without being aware of it." ("Ce n'est pas parce que Coco Chanel avait un numéro d'espion qu'elle était nécessairement impliquée personnellement.
Certains indicateurs avaient des numéros sans le savoir").
( ARTICLE WIKIPEDIA - version Anglaise )
Vaughan establishes that Chanel
committed herself to the German cause as early as 1941 and worked for General Walter Schellenberg, chief of SS intelligence At the end of the war, Schellenberg was tried by the Nuremberg Military Tribunal, and sentenced to six years imprisonment for war crimes. He was released in 1951 owing to incurable liver disease and took refuge in Italy. Chanel paid for Schellenberg's medical care and living expenses, financially supported his wife and family, and paid for Schellenberg's funeral upon his death in 1952
Baron Hans Gunther von Dincklage
Officier des renseignements allemands pendant la Seconde Guerre mondiale,
sous les ordres de Walter Schellenberg, il sera l'un des amants de Coco Chanel qu'il rencontre en 1941.
Ils auront une liaison passionnée au cours de laquelle cette dernière tentera d'organiser une médiation entre l'Allemagne et la Grande-Bretagne en 1943, mais l'opération
« Chapeau de couture » échouera.
Operation Modellhut
In 1943, Chanel traveled to Berlin with her lover,
Baron Hans Gunther von Dincklage, an Abwehr spy, to meet with SS Reichsführer Heinrich Himmler to formulate strategy. In late 1943 or early 1944, Chanel and her SS master, Schellenberg, devised a plan to get a request to Britain to consider a separate peace to be negotiated by the SS. When interrogated by British intelligence at war's end, Schellenberg maintained that Chanel was "a person who knew Churchill sufficiently to undertake political negotiations with him".
For this mission, namedOperation Modellhut ("Model Hat"),
they also recruited Vera Bate Lombardi.
Count Joseph von Ledebur-Wicheln, a Nazi agent who defected to the British Secret Service in 1944, recalled a meeting he had with Dincklage in early 1943, in which the baron had suggested including Lombardi as a courier.
Dincklage purportedly said, "The Abwehr had first to bring to France a young Italian woman [Lombardi] Coco Chanel was attached to because of her lesbian vices…
"Unaware of the machinations of Schellenberg and Chanel, Lombardi was led to believe that the forthcoming journey to Spain would be a business trip exploring the potential for establishing the Chanel couture in Madrid. Lombardi acted as intermediary, delivering a letter written by Chanel to Winston Churchill, to be forwarded to him via the British embassy in Madrid.
Schellenberg's SS liaison officer, Captain Walter Kutschmann, acted as bagman, "told to deliver a large sum of money to Chanel in Madrid".
Ultimately, the mission proved a failure for the Germans.
British intelligence files reveal that the plan collapsed after Lombardi, on arrival in Madrid, proceeded to denounce Chanel and others to the British embassy as Nazi spies.
( ARTICLE WIKIPEDIA - version Anglaise )
”Coucher avec l'ennemi.
La guerre secrète de Coco Chanel” est un pavé lancé dans la vitrine de l'illustre maison Chanel.
L'ouvrage est sorti le 16 août aux Etats-Unis, il n'existe qu'en anglais, mais ses révélations ont déjà fait le tour du monde.
Son auteur, l'Américain Hal Vaughan, en est sûr : la grande couturière, la reine des créatrices françaises, l'impératrice Chanel était en fait un agent nazi ! Avec
un indicatif, F 7124,
et un pseudonyme, Westminster.
Coco, nouvelle Mata Hari ?
”Elle était un agent, pas une espionne, nuance l'auteur.
Her secret identity “Abwehr Agent 7124, code name “Westminster”
Une espionne prend des photos, remet des documents.
Chanel, elle, a rempli des missions.
Elle était par ailleurs antisémite et anticommuniste.”
Pour Hal Vaughan qui vient de publier au Etats-Unis, "Coucher avec l'ennemi. la guerre secrète de Coco Chanel", la grande couturière était en fait un agent nazi. (François Mori-Sipa) L'homme connaît bien son sujet.
Agent secret, cet ancien diplomate américain et journaliste de 84 ans l'a lui-même été pendant la Guerre froide.
Ces trois dernières années, il s'est plongé dans les archives déclassifiées de la police française, a aussi consulté des archives anglaises, italiennes et américaines et, enfin, a fouillé dans les documents allemands.
Exhumant des pièces inédites.
Il en a reproduit certaines dans son livre,
comme cette fiche de la Préfecture de Police de Paris
(voir photo ci-dessous),
émaillée de fautes d'orthographe, sur laquelle Chanel est écrit
”Chasnel” et Westminster, ”Wesminster”. ”Chasnel Gabrielle”
y est déclarée ”signalée comme suspecte au fichier”.
Fiche tirée des archives de la police nationale où apparaît le pseudonyme de Coco Chanel, "Wesminster". (DR) Coco’s “Operation Modellhut” trip to Berlin in 1943 was for the purpose to meet and strategize with SS Reichsführer, Heinrich Himmler, head of the Gestapi, one of the most powerful men in Nazi Germany and ‘one of the persons most directly responsible for the Holocaust’.
Together with Coco’s SS master, Schellenberg, they’re believed to have come up with a plan to pressure Britain to end hostilities with Germany by using an intermediary to deliver a letter from Chanel to Winston Churchill, via the British embassy in Madrid. It’s unclear why the Nazis thought a letter from Chanel could end their war with the British, but something tells me there may have been a much deeper and sinister plan in the works.
It’s also worth mentioning that records reveal an SS officer was ordered to “deliver a large sum of money to Chanel in Madrid.” What exactly this money was intended for remains a mystery because the mission ultimately failed.
Cinquante-sept biographies de l'élégante sont déjà parues, mais aucune ne poussait les révélations aussi loin que celle d'Hal Vaughan.
Pas même celle d'Edmonde Charles-Roux,”l'Irrégulière ou mon itinéraire Chanel” (2), qui fit pourtant date à sa parution en 1974.
Désormais nonagénaire, cette ancienne résistante, détentrice de la Croix de guerre, a fréquenté la couturière pendant vingt-cinq ans.
De cette longue amitié, elle a tiré un portrait incisif de ”l'irréductible” Chanel.
Cette bio retrace l'itinéraire d'une fillette pauvre, née en 1883, orpheline de mère à 12 ans et placée dans une abbaye par son père. De simple petite main, singulièrement douée, la jeune femme deviendra la créatrice la plus novatrice de la première moitié du XXe siècle.
Une mondaine qui flirte avec le gratin
La Gabrielle Chanel que Charles-Roux dépeint est une élégante sertie de bijoux, une mondaine qui flirte avec le gratin et couche dans les plus beaux draps.
Serge LIFAR, ami de Coco et collabo
Coco dîne avec Picasso, dessine des costumes de théâtre
pour Cocteau,se lie d'amitié avec l'écrivain Paul Morand.
Partage un temps la vie du duc de Westminster, plus grosse fortune d'Angleterre. Fait des parties de pêche avec Winston Churchill, leur ami commun.
Vit quasi à demeure au Ritz, même réquisitionné par l'occupant.
collaboration de Chanel, recrutée officiellement comme agent par les services de renseignement de l'armée allemande dès 1940.
Et succombe, à 58 ans, pour un feu follet de treize ans son cadet, le baron Hans Günther von Dincklage, dit”Spatz” (moineau).
Coco Chanel fait la connaissance du baron von Dincklage, dit "Spatz" (moineau), vers le milieu des années 30. (Sipa) Car Chanel est une seconde Arletty : son cœur est français mais son cul, international. Ses ex, Boy Capel et Westminster, étaient anglais ; Dincklage, lui, est allemand.
Sauf qu'ARLETTY n'a jamais fait de mal à ses compatriotes ! elle était amoureuse de son allemand,
et ont continué leur idylle après la guerre .
De mère anglaise, certes. Coco frôle la soixantaine, elle est seule. Il est jeune et beau : elle ne va pas lui demander ses papiers ! Mais, en temps de guerre, il ne fait pas bon s'allonger avec l'occupant, fût-il d'une distinction toute britannique.
"Le gigolo de Mademoiselle Chanel", un petit espion de salon ?
Cette collaboration horizontale de Coco est archiconnue.
Le pedigree de son amant Dincklage l'était moins.
”C'est un petit espion de salon”,
dit Edmonde Charles-Roux. Un bellâtre chic et polyglotte
qui va devenir ”le gigolo de mademoiselle Chanel”.
Mais pour Hal Vaughan,Dincklage est bien davantage.
”C'est un espion pour le compte de l'Abwehr
[NDLR : le service de renseignements de l'armée allemande qui, à partir de l'arrivée au pouvoir de Hitler, se trouvera fréquemment en concurrence avec la Gestapo], affirme-t-il. Il va diriger un réseau depuis Toulon à partir de 1929.”
Rien d'un amateur, donc.
Chanel fait sa connaissance vers le milieu des années 1930.
C'est quand ils deviennent amants, en 1940, que le ”moineau” embringue le ”cygne noir", selon le mot de Cocteau.
D'après Vaughan, et c'est là son principal scoop, Coco mène à bien sa première mission dès 1941.
”Elle est chargée d'introduire en Espagne le Français Louis de Vaufreland, un espion au service des nazis.”
En 1949, Vaufreland sera condamné à six ans de prison pour intelligence avec l'ennemi.
Chanel espère récupérer sa maison de parfums
Quelles auraient été les motivations de Coco Chanel ?
”Au départ, obtenir que son neveu [André Palasse, alors prisonnier en Allemagne] soit relâché ; il l'a été après cette première mission, précise Vaughan.
Ensuite, en échange de sa collaboration, Chanel espère récupérer sa maison de parfums, qu'elle avait en grande partie cédée aux frères Wertheimer [de confession juive, alors réfugiés aux Etats-Unis].
Mais elle échoue.
En 1943, c'est la perspective d'arrêter l'avancée des Soviétiques, dont elle avait une peur bleue, qui va la motiver pour se lancer dans une nouvelle opération en Espagne.”
For a seventy percent share of the company, the Wertheimers agreed to provide full financing for production, marketing and distribution of Chanel No. 5.
Théophile Bader was given a twenty percent share.
For ten percent of the stock, Chanel licensed her name to “Parfums Chanel” and removed herself from involvement in all business operations
Ultimately displeased with the arrangement, Chanel worked for more than twenty years to gain full control of “Parfums Chanel.”
In 1935, Chanel instigated a lawsuit against the Wertheimers, which proved unsuccessfu
L'affaire, rocambolesque, est connue sous le nom de code ”Modellhut”
ou... ”chapeau de couture” !
C'est Edmonde Charles-Roux qui, il y a trente-sept ans, l'a révélée.
Hal Vaughan en détaille, lui, les tenants et les aboutissants.
”Modellhut” se déroule à la toute fin de l'année 1943.
Le IIIe Reich est menacé :
à l'Est, il a perdu la bataille de Stalingrad contre les Soviétiques ;
au Sud, les Alliés ont débarqué en Afrique du Nord.
Des dignitaires allemands commencent à douter de la victoire de l'Axe, tandis qu'une partie de la bonne société britannique en a assez ”du sang et des larmes” promis par Churchill en mai 1940. Ils pourraient trouver un terrain d'entente.
Et, enfin, signer une paix séparée entre l'Allemagne et la Grande-Bretagne.
De Berlin à Madrid, Coco en émissaire de la paix ?
Selon Charles-Roux, cette idée traverse aussi la tête de Gabrielle Chanel.
L'impétueuse va s'engager dans des démarches qui la mèneront de Berlin à Madrid.
Coco, en émissaire de la paix ?
”Cette tentative peut paraître ridicule aujourd'hui, explique Henry Gidel, biographe de Chanel (3). Mais à l'époque, des diplomates, des hommes politiques, bien des gens beaucoup moins connus qu'elle, ont aussi œuvré dans ce sens.
Ca ne témoigne pas moins d'un certain toupet !”
Fin 1943, Coco et son amant Dincklage rencontrent donc à Berlin le général Walter Schellenberg, chef du service de renseignements de la SS, juste sous les ordres de Himmler.
Schellenberg fait partie de ces officiers inquiets de l'issue de la guerre.
Il voit en Chanel une excellente entremetteuse.
Et la charge de se rendre à Madrid afin d'y rencontrer l'ambassadeur britannique Hoare, une de ses nombreuses relations.
Le but ?
Lui remettre une lettre destinée à Churchill, dans laquelle elle tentera de le persuader de signer la paix.
L'opération "Modelhut" fera chou blanc
Cette missive n'a jamais été retrouvée. Vaughan publie en revanche le visa pour l'Espagne délivré à Chanel le 17 décembre 1943, sur ordre de Karl Bömelburg.
Rien moins que le chef de la Gestapo en France ! Selon Vaughan toujours,
Chanel n'y va pas seule :
Dincklage l'accompagne.
En chemin, l'espion rencontre à Hendaye le responsable SS de la police aux frontières, Walter Kutschmann.Kutschmann, impliqué dans des massacres de Juifs polonais en 1941 et 1942...
Pour étayer cette révélation, Vaughan cite un rapport secret des archives nationales préparé par le conseiller politique américain sur les criminels de guerre nazis, daté du 27 décembre 1946.
On y lit que Kutschmann ”avait été choisi par Schellenberg pour [...] délivrer une importante somme d'argent à Mademoiselle Chanel à Madrid”.
COCO CHANEL et son ami allemand après la guerre
Frais de mission ou émoluments” Impossible de savoir”, reconnaît l'auteur. Quoi qu'il en soit, l'opération ”Modellhut” fera chou blanc.
Bisexuelle, droguée et maîtresse épisodique de Dali
Coco émissaire, intermédiaire, ou véritable agent ?
Face à ces accusations, la maison Chanel a réagi en invoquant
la ”part de mystère” de sa fondatrice.
Tout en niant farouchement son antisémitisme.
Comment expliquer, sinon, qu'elle ait pu fréquenter les Rothschild ?
Qu'elle ait fait affaire en 1923 avec les frères Wertheimer à qui,
malgré des hauts et des bas, elle cédera finalement tout l'empire ?
C'est que, pour Chanel, il y a juif et juif.
”Les grands juifs, les Israélites et le youpin”,
aurait-elle dit, selon sa biographe Justine Picardie .
Et business is business. Bientôt, la maison va devoir essuyer
d'autres accusations : une nouvelle biographie américaine à venir
la présente comme bisexuelle, droguée et la maîtresse épisodique de Dali.
Eléments que Vaughan mentionne sans s'y arrêter.
Le ”cygne noir” garde encore sa part d'ombre.
http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20110824.OBS9081/coco-chanel-agent-de-l-allemagne-nazie.html
Le livre choc sur Coco Chanel
Elle a incarné l'élégance française, révolutionné l'image de la femme, donné son nom à la plus prestigieuse maison de couture.Mais derrière la légende, Coco Chanel a laissé dans son sillage un parfum de scandale.
Au-delà d'un certain antisémitisme dont elle ne se cachait guère, il manquait une pièce maîtresse au puzzle de sa vie.
S'appuyant sur des archives récemment déclassifiées, l'américain Hal Vaughan, ancien diplomate et écrivain, lève les ultimes zones d'ombre en révélant les preuves de la collaboration de Chanel, recrutée officiellement comme agent par les services de renseignement de l'armée allemande dès 1940.
La créatrice entretient alors une relation passionnelle avec le baron Hans Günther von Dincklage, un espion nazi de haut rang, longtemps considéré à tort comme un play-boy inoffensif, et fréquente assidûment une petite bande de collaborateurs fort actifs.
Recréant à merveille l'atmosphère du Tout-Paris de l'époque, cette biographie explosive éclaire d'un jour nouveau la personnalité insaisissable d'une femme dont le génie provocateur n'a pas fini de fasciner.
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